Image de Google Jackets
Vue normale Vue MARC vue ISBD

The Syllable according To Aristotle

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2017. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Les commentateurs modernes ont critiqué la définition de la syllabe selon Aristote (« un son dépourvu de signification, composé d’une muette et d’une voyelle ») au motif qu’elle ne tiendrait pas compte des syllabes constituées d’une unique voyelle. Cependant, de telles syllabes ne pouvaient être que « longues par nature », (/C-/), quantitativement/métriquement égales aux syllabes « longues par position/convention/institution » (/CC-C/) et à la séquence dissyllabique /CC/, plutôt qu’aux unités constructionnelles, /CV/, composées de deux unités élémentaires ( στοιχεία) faisant partie de l’ inventaire phonologique. Ainsi comprise, la syllabe d’Aristote aurait pu figurer parmi les notions phonologiques de base. L’inscription de la syllabe dans la catégorie du « non-signifiant », rapportée à la cohérence aristotélicienne de la distinction entre sons « signifiants » et « non-signifiants », suggère que l’idée de signe linguistique est implicitement présente dans le système aristotélicien des « parties de l’expression ».Abrégé : Modern commentators criticized Aristotle’s definition of the syllable (“a non-significant sound, composed of a mute and a vowel”) for not taking into account syllables containing a single vowel. Such syllables, however, could only be ‘long by nature’, (/C-/), quantitatively/metrically equal to syllables which are ‘long by position/convention/institution’ (/CC-C/) and to the disyllabic / CC/ sequence, rather than to elementary constructional units, /CV/, composed of two elementary inventory units ( στοιχεία). Thus understood, Aristotle’s syllable could have found its place among the basic phonological notions. The position of the syllable in the ‘non-significant category’, with respect to Aristotle’s consistent differentiation between ‘significant and non-significant sounds’ suggests that the idea of the language sign is present implicitly in Aristotle’s system of the ‘parts of expression’.
Tags de cette bibliothèque : Pas de tags pour ce titre. Connectez-vous pour ajouter des tags.
Evaluations
    Classement moyen : 0.0 (0 votes)
Nous n'avons pas d'exemplaire de ce document

8

Les commentateurs modernes ont critiqué la définition de la syllabe selon Aristote (« un son dépourvu de signification, composé d’une muette et d’une voyelle ») au motif qu’elle ne tiendrait pas compte des syllabes constituées d’une unique voyelle. Cependant, de telles syllabes ne pouvaient être que « longues par nature », (/C-/), quantitativement/métriquement égales aux syllabes « longues par position/convention/institution » (/CC-C/) et à la séquence dissyllabique /CC/, plutôt qu’aux unités constructionnelles, /CV/, composées de deux unités élémentaires ( στοιχεία) faisant partie de l’ inventaire phonologique. Ainsi comprise, la syllabe d’Aristote aurait pu figurer parmi les notions phonologiques de base. L’inscription de la syllabe dans la catégorie du « non-signifiant », rapportée à la cohérence aristotélicienne de la distinction entre sons « signifiants » et « non-signifiants », suggère que l’idée de signe linguistique est implicitement présente dans le système aristotélicien des « parties de l’expression ».

Modern commentators criticized Aristotle’s definition of the syllable (“a non-significant sound, composed of a mute and a vowel”) for not taking into account syllables containing a single vowel. Such syllables, however, could only be ‘long by nature’, (/C-/), quantitatively/metrically equal to syllables which are ‘long by position/convention/institution’ (/CC-C/) and to the disyllabic / CC/ sequence, rather than to elementary constructional units, /CV/, composed of two elementary inventory units ( στοιχεία). Thus understood, Aristotle’s syllable could have found its place among the basic phonological notions. The position of the syllable in the ‘non-significant category’, with respect to Aristotle’s consistent differentiation between ‘significant and non-significant sounds’ suggests that the idea of the language sign is present implicitly in Aristotle’s system of the ‘parts of expression’.

PLUDOC

PLUDOC est la plateforme unique et centralisée de gestion des bibliothèques physiques et numériques de Guinée administré par le CEDUST. Elle est la plus grande base de données de ressources documentaires pour les Étudiants, Enseignants chercheurs et Chercheurs de Guinée.

Adresse

627 919 101/664 919 101

25 boulevard du commerce
Kaloum, Conakry, Guinée

Réseaux sociaux

Powered by Netsen Group @ 2025