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Ce texte s’interroge sur le statut de médiateurs des grandes figures historiques de l’anthropologie dans une conjoncture idéologique ou apparaissent des postures éradicatrices allant jusqu’à renverser des statues symboles d’oppressions passées. À partir de l’évocation de figures de l’anthropologie britannique et française dont la carrière s’est déroulée a l’ombre d’une époque et de dispositifs coloniaux ou néocoloniaux l’auteur questionne la posture dite de la « cancel culture » avant de conclure que l’histoire ne s’efface pas plus que les violences multiples qu’elle a vues.

This text questions the status of mediators of the great historical figures of anthropology in an ideological context marked by emerging eradicating postures, some going so far as to advocate for the removal of statues as symbols of past oppression. Through exploration of British and French anthropologists whose careers have taken place in the shadow of an era of colonial or neocolonial devices, the author questions the posture known as cancel culture before concluding that neither history, nor the violence to which it has born witness, can be erased.