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Arpenter le paysage : Poètes, géographes et montagnards

Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : Anamosa, 2019. Ressources en ligne : Abrégé : Pour la première fois, Martin de la Soudière, ethnologue du « dehors » et du temps qu’il fait, se livre à l’introspection. Cet essai autobiographique sur le paysage est un retour aux origines, une entrée sur le terrain pour l’ethnologue féru de géographie…Véritable « entrée en paysage » qui a pour cadre la montagne, celle des Pyrénées en particulier.Sur le mode du récit, Martin de la Soudière dialogue avec ses pères et ses carnets de travail. Son corpus hors du commun rassemble des écrivains, géographes, paysagistes, peintres, botanistes, mais aussi grimpeurs, militaires, cartographes, taupiers, bergers et autres promeneurs. Tous écrivent leur paysage. Franz Schrader, Élisée Reclus ou Vidal de La Blache habitent l’imaginaire de l’auteur, au même titre que les manuels d’escalades du XIXe siècle ou les livres de géographie du jeune élève des années 1950/1960. Entrer en Pyrénées s’opère aussi à différentes échelles, la vue statique et graphique avec son cadre et sa lumière est indissociable de l’expérience de l’escalade, de la promenade en famille ou de l’expédition aventurière entre frères et soeurs. Comme Martin de la Soudière le dit, on entre en paysage avec le pied et avec la main (on empoigne la matière de la roche pour grimper aux sommets). Mais l’écriture du paysage, en plein vent et en cabinet, est aussi une affaire de rituels. L’auteur scrute les gestes de ses poètes de prédilection : Jean-Loup Trassard arpentant son bocage, Julien Gracq au volant de sa deux-chevaux sur les rives de la Loire, André Dhôtel se perdant dans la forêt des Ardennes, jusqu’à Fernando Pessoa le promeneur immobile de Lisbonne. À travers ses « devanciers » comme il les appelle, l’auteur revendique une intimité du paysage féconde pour la réflexion et pour l’imaginaire.Dans cet ouvrage, Martin de la Soudière « franchit » la montagne en quelque sorte : inaugurant son récit par le souvenir de l’arrivée au seuil des Pyrénées quand il était enfant, le père de famille proclamant au volant de sa 15 chevaux « Et voici nos montagnes », il le termine de l’autre côté du sommet, en Aragon, sur un dialogue avec son frère décédé Vincent, dialogue aux accents d’énigmes sur une vue panoramique.Le récit est accompagné de photos de famille, d’extraits des carnets de Martin, carnets de son enfance jusqu’à aujourd’hui. Pour les amateurs de montagne et randonneurs littéraires, lecteurs d’ethnologie sensible.
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Pour la première fois, Martin de la Soudière, ethnologue du « dehors » et du temps qu’il fait, se livre à l’introspection. Cet essai autobiographique sur le paysage est un retour aux origines, une entrée sur le terrain pour l’ethnologue féru de géographie…Véritable « entrée en paysage » qui a pour cadre la montagne, celle des Pyrénées en particulier.Sur le mode du récit, Martin de la Soudière dialogue avec ses pères et ses carnets de travail. Son corpus hors du commun rassemble des écrivains, géographes, paysagistes, peintres, botanistes, mais aussi grimpeurs, militaires, cartographes, taupiers, bergers et autres promeneurs. Tous écrivent leur paysage. Franz Schrader, Élisée Reclus ou Vidal de La Blache habitent l’imaginaire de l’auteur, au même titre que les manuels d’escalades du XIXe siècle ou les livres de géographie du jeune élève des années 1950/1960. Entrer en Pyrénées s’opère aussi à différentes échelles, la vue statique et graphique avec son cadre et sa lumière est indissociable de l’expérience de l’escalade, de la promenade en famille ou de l’expédition aventurière entre frères et soeurs. Comme Martin de la Soudière le dit, on entre en paysage avec le pied et avec la main (on empoigne la matière de la roche pour grimper aux sommets). Mais l’écriture du paysage, en plein vent et en cabinet, est aussi une affaire de rituels. L’auteur scrute les gestes de ses poètes de prédilection : Jean-Loup Trassard arpentant son bocage, Julien Gracq au volant de sa deux-chevaux sur les rives de la Loire, André Dhôtel se perdant dans la forêt des Ardennes, jusqu’à Fernando Pessoa le promeneur immobile de Lisbonne. À travers ses « devanciers » comme il les appelle, l’auteur revendique une intimité du paysage féconde pour la réflexion et pour l’imaginaire.Dans cet ouvrage, Martin de la Soudière « franchit » la montagne en quelque sorte : inaugurant son récit par le souvenir de l’arrivée au seuil des Pyrénées quand il était enfant, le père de famille proclamant au volant de sa 15 chevaux « Et voici nos montagnes », il le termine de l’autre côté du sommet, en Aragon, sur un dialogue avec son frère décédé Vincent, dialogue aux accents d’énigmes sur une vue panoramique.Le récit est accompagné de photos de famille, d’extraits des carnets de Martin, carnets de son enfance jusqu’à aujourd’hui. Pour les amateurs de montagne et randonneurs littéraires, lecteurs d’ethnologie sensible.

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