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Depuis les temps anciens, la nature de la conscience a toujours préoccupé les penseurs. Aujourd’hui, avec l’arrivée de la démarche scientifique, la conscience est, pour Wilkins, synonyme de prise de conscience. Or, d’après Rogers, quand la prise de conscience, capacité unique de l’homme, s’ajoute à l’experiencing, caractéristique de tout le règne animal, il en résulte un organisme merveilleusement réaliste. Pour Rogers, les individus sont conduits par la tendance actualisante vers un plein fonctionnement. Cette vision est constructive et à l’opposé de la domination du ça freudien. Y aurait-il alors des degrés de conscience ? La conscience est quelque chose d’évolutif, un processus de devenir. Il y a un réservoir de vécu intérieur qui n’est pas immédiatement accessible à la prise de conscience. En Approche centrée sur la personne, il semble évident que nous avons les capacités de « retrouver » les expériences, idées, sentiments que nous avons semés dans une partie non consciente de notre esprit. Toutefois, les questions relatives à la conscience et à l’inconscient sont loin d’être résolues. Les choses bougent dans le domaine de la conscience, et Wilkins montre qu’un certain nombre de questions qu’il aborde n’ont aujourd’hui pas de réponse.