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Le savant, le militant et l'aymara : Histoire d'une construction identitaire en Bolivie (1952-2006)

Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : Armand Colin, 2012. Ressources en ligne : Abrégé : La Bolivie est perçue comme la plus indienne des nations latino-américaines. Toutefois, si l’État reconnaît actuellement cinquante-cinq groupes ethniques, la figure nationale de l’Indien est incarnée par les seuls Aymaras. Cette instrumentalisation politique de l’aymarité débute avec la révolution de 1952 qui entendait exalter le caractère populaire du régime. Depuis, certains hommes politiques se sont revendiqués aymaras, suscitant, par là même, une identification massive de la population. L’élection d’Evo Morales, en 2005, puis sa réélection en 2009 en constituent la meilleure preuve. Dire que les Indiens sont les protagonistes de leur propre libération constitue, cependant, une maigre explication pour l’historien. La perspective essentialiste qui s’est imposée appréhende l’indianité comme relevant de critères biologique, généalogique ou transhistorique. Ce faisant, elle ignore le caractère construit des identités, comme elle méconnaît l’histoire du brassage des êtres et des imaginaires vécu par ce pays. En tentant de reconstituer le processus de construction et de cristallisation de l’aymarité, cet ouvrage veut s’inscrire dans une histoire sociale et culturelle des militants et des universitaires engagés dans la promotion de la différence ethnique. Verushka ALVIZURI, docteur en histoire, est maître de conférences à l’université Bordeaux III-Michel-de-Montaigne.
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La Bolivie est perçue comme la plus indienne des nations latino-américaines. Toutefois, si l’État reconnaît actuellement cinquante-cinq groupes ethniques, la figure nationale de l’Indien est incarnée par les seuls Aymaras. Cette instrumentalisation politique de l’aymarité débute avec la révolution de 1952 qui entendait exalter le caractère populaire du régime. Depuis, certains hommes politiques se sont revendiqués aymaras, suscitant, par là même, une identification massive de la population. L’élection d’Evo Morales, en 2005, puis sa réélection en 2009 en constituent la meilleure preuve. Dire que les Indiens sont les protagonistes de leur propre libération constitue, cependant, une maigre explication pour l’historien. La perspective essentialiste qui s’est imposée appréhende l’indianité comme relevant de critères biologique, généalogique ou transhistorique. Ce faisant, elle ignore le caractère construit des identités, comme elle méconnaît l’histoire du brassage des êtres et des imaginaires vécu par ce pays. En tentant de reconstituer le processus de construction et de cristallisation de l’aymarité, cet ouvrage veut s’inscrire dans une histoire sociale et culturelle des militants et des universitaires engagés dans la promotion de la différence ethnique. Verushka ALVIZURI, docteur en histoire, est maître de conférences à l’université Bordeaux III-Michel-de-Montaigne.

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