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Après avoir examiné à l’aide d’exemples significatifs le secret et le mensonge, John Shlien arrive à la conclusion que mensonge et secret sont des entités différentes. Poursuivant ensuite, avec le style particulier qui est le sien, il aborde le thème de la secrétude, sujet qui suscite la réflexion de beaucoup de penseurs à laquelle il ajoute la sienne. Dès le début, il parle de secrets gardés comme des trésors, d’une atmosphère où tout est suspect qui enveloppe le lecteur au gré de la lecture. Shlien évoque ensuite les catégories de personnes appelées à recevoir des secrets parmi lesquelles les psychothérapeutes peuvent se reconnaître. La tâche de la psychologie de la secrétude, source de névrose, est de décrire ce phénomène jusqu’ici méconnu, ses motifs et ses buts. De l’analyse du processus émerge selon Shlien un nouvel aspect, à savoir qu’avec les secrets l’esclavage n’est pas mort. Ce qui rend le jeu des secrets très dangereux.