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La population d'Athènes et de sa région dans la seconde Moitié du xixe siècle

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2010. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméAu xixe siècle, le jeune État grec chercha à se doter de services modernes, en partie inspirés par ce qui existait en France, pour connaître l’évolution de sa population : il s’agissait de suivre le mouvement naturel et d’organiser des recensements périodiques. Mais le faible niveau culturel des popes et des responsables territoriaux ne permit pas la réussite de ce projet, d’autant plus que la conservation des archives resta des plus médiocres.La reconstitution de l’évolution de la population d’Athènes et de sa région (l’Attique et la Béotie) dans la seconde moitié du xixe siècle fut encore compliquée par l’instabilité des structures administratives des communes (dèmes). Au milieu du siècle, Athènes, la nouvelle capitale, n’était qu’une petite ville de 40 000 habitants, Le Pirée une bourgade de 6 500 habitants. En 1896, la population d’Athènes avait triplé, celle du Pirée avait été multipliée par cinq. Les statistiques retrouvées du mouvement naturel ne permettent pas de comprendre cette croissance, très supérieure à celle des zones rurales proches (en dehors de la région métallifère du Laurion). Les chiffres des naissances et des mariages sont peu cohérents, les taux de natalité et de nuptialité peu crédibles. Le plus souvent, le bilan du mouvement naturel est fortement négatif. La croissance de la population de ce qui devint l’agglomération d’Athènes ne s’explique que par l’importance d’un fort courant migratoire, venu des îles et des autres régions de la Grèce, plus que des villages proches.Abrégé : In the nineteenth-century, the newly established Greek State attempted to develop modern services, partly based on the relevant French patterns and models, in order to better understand the evolution of the Greek population: the aim was to monitor the population’s natural movement and to undertake censuses at regular intervals. However, the low cultural level of clergymen and regional administrators seriously hindered this attempt and led to a more or less deficient maintenance of the archives.The reconstitution of the evolution of the population of Athens and of the broader region of Attica and Biotia during the second half of the 19th century was further impeded by the instability of the municipal administrative structures. At the middle of the century, Athens, the new capital, was a small city of 40,000 residents and Piraeus no more than a town of 6,500 residents. By 1896, the population of Athens had tripled while that of Piraeus had increased fivefold. The natural movement statistics dispersed in various archives do not facilitate the explanation of this increase, which greatly surpassed that of the nearby rural areas (with the exemption of the mining city of Lavrio). The birth and marriage data, as well as the birth and marriage rate statistics, are not reliable. The natural population movement evaluation was usually negative. The only possible explanation to the significant population increase in the future Greater Area of Athens is the existence of a considerable migration movement from the islands and other Greek regions, and to a lesser extent fromthe nearby villages.
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RésuméAu xixe siècle, le jeune État grec chercha à se doter de services modernes, en partie inspirés par ce qui existait en France, pour connaître l’évolution de sa population : il s’agissait de suivre le mouvement naturel et d’organiser des recensements périodiques. Mais le faible niveau culturel des popes et des responsables territoriaux ne permit pas la réussite de ce projet, d’autant plus que la conservation des archives resta des plus médiocres.La reconstitution de l’évolution de la population d’Athènes et de sa région (l’Attique et la Béotie) dans la seconde moitié du xixe siècle fut encore compliquée par l’instabilité des structures administratives des communes (dèmes). Au milieu du siècle, Athènes, la nouvelle capitale, n’était qu’une petite ville de 40 000 habitants, Le Pirée une bourgade de 6 500 habitants. En 1896, la population d’Athènes avait triplé, celle du Pirée avait été multipliée par cinq. Les statistiques retrouvées du mouvement naturel ne permettent pas de comprendre cette croissance, très supérieure à celle des zones rurales proches (en dehors de la région métallifère du Laurion). Les chiffres des naissances et des mariages sont peu cohérents, les taux de natalité et de nuptialité peu crédibles. Le plus souvent, le bilan du mouvement naturel est fortement négatif. La croissance de la population de ce qui devint l’agglomération d’Athènes ne s’explique que par l’importance d’un fort courant migratoire, venu des îles et des autres régions de la Grèce, plus que des villages proches.

In the nineteenth-century, the newly established Greek State attempted to develop modern services, partly based on the relevant French patterns and models, in order to better understand the evolution of the Greek population: the aim was to monitor the population’s natural movement and to undertake censuses at regular intervals. However, the low cultural level of clergymen and regional administrators seriously hindered this attempt and led to a more or less deficient maintenance of the archives.The reconstitution of the evolution of the population of Athens and of the broader region of Attica and Biotia during the second half of the 19th century was further impeded by the instability of the municipal administrative structures. At the middle of the century, Athens, the new capital, was a small city of 40,000 residents and Piraeus no more than a town of 6,500 residents. By 1896, the population of Athens had tripled while that of Piraeus had increased fivefold. The natural movement statistics dispersed in various archives do not facilitate the explanation of this increase, which greatly surpassed that of the nearby rural areas (with the exemption of the mining city of Lavrio). The birth and marriage data, as well as the birth and marriage rate statistics, are not reliable. The natural population movement evaluation was usually negative. The only possible explanation to the significant population increase in the future Greater Area of Athens is the existence of a considerable migration movement from the islands and other Greek regions, and to a lesser extent fromthe nearby villages.

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