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La grande déchirure... Le Congrès fratricide : Noël 1920, à Tours

Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : Éditions du Croquant, 2020. Ressources en ligne : Abrégé : Noël 1920. Dans la salle du Manège à Tours, 285 délégués de 89 fédérations de la SFIO sont réunis pour le XVIIIe Congrès du ­Parti : ce sont les représentants de la France laborieuse, qui vient d’émerger du cauchemar de la guerre. Durant cinq jours, ils vont s’exprimer pour ou contre l’adhésion de leur parti à la IIIe Internationale récemment créée à Moscou, provoquant ainsi la scission de leur formation en deux entités différentes (adversaires ?) : les majoritaires fonderont la SFIC, c’est-à-dire le Parti communiste, alors que les minoritaires se replieront sur la « vieille maison » socialiste.L’événement a certes fait l’objet d’une historiographie savante et pertinente mais il gagne à être revisité aujourd’hui, à l’occasion du centenaire, dans le contexte de la longue durée, notamment dans le sillage de la Commune de Paris et des idées qu’elle a pu semer au cours de ses 72 journées « immortelles ». En effet, quelles furent les raisons profondes de cette scission ? Pourquoi après toutes les révolutions du 19e siècle cette grande division du mouvement des classes laborieuses, entravant toutes les luttes sociales et remettant toujours au lendemain l’espoir de « changer la vie » ?Comment ce grand sabordage de l’émancipation prolétarienne a-t-il perduré en paralysant le combat anti-capitaliste et en fragmentant aujourd’hui encore les forces de gauche qui sont réduites désormais à l’impuissance contre l’autocratie républicaine ­ bourgeoise ?Le Congrès de Tours a introduit, avec le virus bolchévique du soupçon et de la défiance, et celui, mégalomaniaque, inhérent au pouvoir personnel, le poison de la division dans la doxa politique de la gauche : peut-on survivre à ces fléaux sans un recours au vaccin de la souveraineté populaire ? Un jour peut-être, « la liberté enfin s’éveille(ra) au souffle de la vie ».
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Noël 1920. Dans la salle du Manège à Tours, 285 délégués de 89 fédérations de la SFIO sont réunis pour le XVIIIe Congrès du ­Parti : ce sont les représentants de la France laborieuse, qui vient d’émerger du cauchemar de la guerre. Durant cinq jours, ils vont s’exprimer pour ou contre l’adhésion de leur parti à la IIIe Internationale récemment créée à Moscou, provoquant ainsi la scission de leur formation en deux entités différentes (adversaires ?) : les majoritaires fonderont la SFIC, c’est-à-dire le Parti communiste, alors que les minoritaires se replieront sur la « vieille maison » socialiste.L’événement a certes fait l’objet d’une historiographie savante et pertinente mais il gagne à être revisité aujourd’hui, à l’occasion du centenaire, dans le contexte de la longue durée, notamment dans le sillage de la Commune de Paris et des idées qu’elle a pu semer au cours de ses 72 journées « immortelles ». En effet, quelles furent les raisons profondes de cette scission ? Pourquoi après toutes les révolutions du 19e siècle cette grande division du mouvement des classes laborieuses, entravant toutes les luttes sociales et remettant toujours au lendemain l’espoir de « changer la vie » ?Comment ce grand sabordage de l’émancipation prolétarienne a-t-il perduré en paralysant le combat anti-capitaliste et en fragmentant aujourd’hui encore les forces de gauche qui sont réduites désormais à l’impuissance contre l’autocratie républicaine ­ bourgeoise ?Le Congrès de Tours a introduit, avec le virus bolchévique du soupçon et de la défiance, et celui, mégalomaniaque, inhérent au pouvoir personnel, le poison de la division dans la doxa politique de la gauche : peut-on survivre à ces fléaux sans un recours au vaccin de la souveraineté populaire ? Un jour peut-être, « la liberté enfin s’éveille(ra) au souffle de la vie ».

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