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Naître à Athènes dans la première moitié du xxe siècle. Démographie et institutions

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2014. Ressources en ligne : Abrégé : Reconstituer l’évolution des naissances dans la capitale grecque au cours de la première moitié du xxe siècle reste une entreprise difficile. Le très mauvais état de conservation des documents de l’état civil, les changements fréquents de délimitation de la ville et de l’agglomération athéniennes sont les deux facteurs principaux de ces difficultés. Mais c’est au cours de cette période qu’Athènes connaît une expansion rapide, jusqu’à abriter le tiers de la population grecque.La première partie reconstitue le mouvement des naissances, souvent grâce à des sources secondaires (de nombreux médecins, formés en Europe occidentale, ont laissé de précieux relevés statistiques). Elle montre que les problèmes d’inscription des naissances, autant que celui des délimitations de la ville rendent souvent les données, surtout celles des taux de natalité, peu cohérentes, voire peu vraisemblables.La deuxième partie indique comment, malgré des conditions politiques et économiques peu favorables, se produit, au lendemain de la Première Guerre mondiale, une véritable mutation dans les attitudes des Athéniennes (et même des femmes grecques, tant les mères d’Athènes sont originaires de toute la Grèce) vis-à-vis de la naissance. Alors que diminue le taux de natalité, les mères cherchent à améliorer le sort de leurs enfants, et pour cela font de plus en plus confiance à des maternités publiques, où finissent par se produire plus de la moitié des naissances. La lente ouverture des registres de ces maternités (dont l’auteur a commencé l’exploitation) permettra de mieux connaître le profil familial et social de ces mères athéniennes.La modernité n’empêche cependant pas le maintien d’une grande misère d’une partie de la population, immigrée, et l’existence d’un grand nombre de naissances hors mariage. La troisième partie de l’article est consacrée à cette importante population d’enfants abandonnés, souvent recueillis par une nourricerie, qui essaie de diminuer l’effroyable mortalité infantile de cette catégorie d’enfants.Abrégé : Reconstructing birth trends as these emerged in the Greek capital during the first half of the 20th century remains a difficult undertaking. The two main culprits are the poor state of preservation of the civil registry records and the frequent changes in the delimitation of the capital and the capital region. Yet it is precisely during this period that Athens experiences a growth so rapid that its population came to account for a third of the total Greek population.The first part of this article traces the changes in the number of births, often using secondary sources to do so (numerous doctors, who had trained in Western Europe, left behind valuable statistical reports). It clearly shows that inconsistencies in the registration of births (including the lack of systematic registration prior to 1930) and continual expansion of the city’s limits, often renders the data —particularly the birth rate— inconsistent and even implausible.The second part examines the significant change in the attitudes of Athenian women (and Greek women in general, considering that Athenian mothers hailed from all over Greece) vis-à-vis the birth of their children following World War I, despite the period’s difficult economic and political conditions. Whilst the birth rate declined, mothers looking to improve birth outcomes for both themselves and their babies began showing increasing confidence in public maternity hospitals —during this period, approximately half of all births in Athens took place in such facilities. Slowly improving, access to the records of these maternity hospitals (which are gradually becoming available to researchers and the indexing of which has just began) will afford us a better understanding of the familial and social profiles of these Athenian mothers.Modernisation, however, did not eradicate the extreme poverty which persisted amongst certain segments of the population —and particularly amongst refugees— nor the significant number of births outside marriage. The third part of the article is dedicated to these abandoned children, who often ended up in the Athens Municipal Foundling Hospital, an institution that aimed to reduce the dramatic infant mortality rates amongst these children.
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Reconstituer l’évolution des naissances dans la capitale grecque au cours de la première moitié du xxe siècle reste une entreprise difficile. Le très mauvais état de conservation des documents de l’état civil, les changements fréquents de délimitation de la ville et de l’agglomération athéniennes sont les deux facteurs principaux de ces difficultés. Mais c’est au cours de cette période qu’Athènes connaît une expansion rapide, jusqu’à abriter le tiers de la population grecque.La première partie reconstitue le mouvement des naissances, souvent grâce à des sources secondaires (de nombreux médecins, formés en Europe occidentale, ont laissé de précieux relevés statistiques). Elle montre que les problèmes d’inscription des naissances, autant que celui des délimitations de la ville rendent souvent les données, surtout celles des taux de natalité, peu cohérentes, voire peu vraisemblables.La deuxième partie indique comment, malgré des conditions politiques et économiques peu favorables, se produit, au lendemain de la Première Guerre mondiale, une véritable mutation dans les attitudes des Athéniennes (et même des femmes grecques, tant les mères d’Athènes sont originaires de toute la Grèce) vis-à-vis de la naissance. Alors que diminue le taux de natalité, les mères cherchent à améliorer le sort de leurs enfants, et pour cela font de plus en plus confiance à des maternités publiques, où finissent par se produire plus de la moitié des naissances. La lente ouverture des registres de ces maternités (dont l’auteur a commencé l’exploitation) permettra de mieux connaître le profil familial et social de ces mères athéniennes.La modernité n’empêche cependant pas le maintien d’une grande misère d’une partie de la population, immigrée, et l’existence d’un grand nombre de naissances hors mariage. La troisième partie de l’article est consacrée à cette importante population d’enfants abandonnés, souvent recueillis par une nourricerie, qui essaie de diminuer l’effroyable mortalité infantile de cette catégorie d’enfants.

Reconstructing birth trends as these emerged in the Greek capital during the first half of the 20th century remains a difficult undertaking. The two main culprits are the poor state of preservation of the civil registry records and the frequent changes in the delimitation of the capital and the capital region. Yet it is precisely during this period that Athens experiences a growth so rapid that its population came to account for a third of the total Greek population.The first part of this article traces the changes in the number of births, often using secondary sources to do so (numerous doctors, who had trained in Western Europe, left behind valuable statistical reports). It clearly shows that inconsistencies in the registration of births (including the lack of systematic registration prior to 1930) and continual expansion of the city’s limits, often renders the data —particularly the birth rate— inconsistent and even implausible.The second part examines the significant change in the attitudes of Athenian women (and Greek women in general, considering that Athenian mothers hailed from all over Greece) vis-à-vis the birth of their children following World War I, despite the period’s difficult economic and political conditions. Whilst the birth rate declined, mothers looking to improve birth outcomes for both themselves and their babies began showing increasing confidence in public maternity hospitals —during this period, approximately half of all births in Athens took place in such facilities. Slowly improving, access to the records of these maternity hospitals (which are gradually becoming available to researchers and the indexing of which has just began) will afford us a better understanding of the familial and social profiles of these Athenian mothers.Modernisation, however, did not eradicate the extreme poverty which persisted amongst certain segments of the population —and particularly amongst refugees— nor the significant number of births outside marriage. The third part of the article is dedicated to these abandoned children, who often ended up in the Athens Municipal Foundling Hospital, an institution that aimed to reduce the dramatic infant mortality rates amongst these children.

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