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Des châteaux et des ports en Bretagne (ixe-xiie siècle)

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2023. Ressources en ligne : Abrégé : Les côtes de la péninsule bretonne ont constitué du ixe au xiie siècle une frontière maritime vulnérable, soumise successivement aux attaques vikings et anglaises. Elles étaient cependant longées par des navires de commerce faisant relâche sur les îles, dans des anses ou remontant les estuaires pour rejoindre des ports implantés au contact des routes établies en arrière du littoral breton. C’est dans les fonds des estuaires que se trouvaient les principaux ports bretons, fréquemment dominés dès le xie siècle par des châteaux, comme à Dinan, Hennebont et Auray ou de vieilles cités comme Nantes, principal port de la principauté. D’autres forteresses, plus rares, furent érigées dans l’embouchure de certains estuaires, sur des îles et des presqu’îles littorales, comme Concarneau, Saint-Malo, Le Conquet, Brest et Alet. Ces ports et ces châteaux ont rarement été l’objet d’études topographiques précises ou d’investigations archéologiques. Bon nombre n’apparaissent dans les textes qu’aux xie, xiie et xiiie siècles mais des découvertes archéologiques anciennes démontrent que certaines agglomérations castrales ont pu succéder à d’anciens vici. On recense peu de véritables ports sur le littoral lui-même, mais davantage de havres et d’anses servant d’abri pour des navires faisant du cabotage et parfois confrontés à des conditions naturelles défavorables. Si le nombre des châteaux paraît bien moindre que celui des ports et que leurs défenses semblent parfois dérisoires, c’est peut-être sans compter avec un inventaire qui reste à mener et une chronologie qui mériterait d’être révisée tant les réoccupations de sites défensifs paraissent avérées depuis la protohistoire jusqu’au second conflit mondial, avec des vestiges médiévaux le plus souvent occultés.Abrégé : From the 9th to the 12th century, the coasts of the Breton peninsula constituted a vulnerable maritime frontier, which was successively subjected to Viking and English attacks. However, they were lined by trading ships that stopped off on islands, in coves or up estuaries to reach ports located at the back of the Breton coastline. The main Breton ports were located at the bottom of the estuaries, often dominated by castles from the 11th century onwards, such as in Dinan, Hennebont and Auray, or old cities such as Nantes, the main port of the principality. Other, rarer, fortresses were erected in the mouths of certain estuaries, on islands and coastal peninsulas, such as Concarneau, Saint-Malo, Le Conquet, Brest and Alet. These ports and castles have rarely been the subject of precise topographical studies or archaeological investigations. Many of them only appear in texts from the 11th, 12th and 13th centuries, but ancient archaeological discoveries show that certain castral agglomerations may have succeeded ancient vici. There are few real harbours on the coastline itself, but more harbours and coves used as shelters for ships engaged in coastal navigation and sometimes faced with unfavourable natural conditions. If the number of castles appears to be much less than that of the ports and their defences sometimes seem derisory, this is perhaps without counting on an inventory that remains to be carried out and a chronology that deserves to be revised, as the reoccupation of defensive sites seems to be confirmed from protohistory to the Second World War, with medieval remains that are most often hidden.
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Les côtes de la péninsule bretonne ont constitué du ixe au xiie siècle une frontière maritime vulnérable, soumise successivement aux attaques vikings et anglaises. Elles étaient cependant longées par des navires de commerce faisant relâche sur les îles, dans des anses ou remontant les estuaires pour rejoindre des ports implantés au contact des routes établies en arrière du littoral breton. C’est dans les fonds des estuaires que se trouvaient les principaux ports bretons, fréquemment dominés dès le xie siècle par des châteaux, comme à Dinan, Hennebont et Auray ou de vieilles cités comme Nantes, principal port de la principauté. D’autres forteresses, plus rares, furent érigées dans l’embouchure de certains estuaires, sur des îles et des presqu’îles littorales, comme Concarneau, Saint-Malo, Le Conquet, Brest et Alet. Ces ports et ces châteaux ont rarement été l’objet d’études topographiques précises ou d’investigations archéologiques. Bon nombre n’apparaissent dans les textes qu’aux xie, xiie et xiiie siècles mais des découvertes archéologiques anciennes démontrent que certaines agglomérations castrales ont pu succéder à d’anciens vici. On recense peu de véritables ports sur le littoral lui-même, mais davantage de havres et d’anses servant d’abri pour des navires faisant du cabotage et parfois confrontés à des conditions naturelles défavorables. Si le nombre des châteaux paraît bien moindre que celui des ports et que leurs défenses semblent parfois dérisoires, c’est peut-être sans compter avec un inventaire qui reste à mener et une chronologie qui mériterait d’être révisée tant les réoccupations de sites défensifs paraissent avérées depuis la protohistoire jusqu’au second conflit mondial, avec des vestiges médiévaux le plus souvent occultés.

From the 9th to the 12th century, the coasts of the Breton peninsula constituted a vulnerable maritime frontier, which was successively subjected to Viking and English attacks. However, they were lined by trading ships that stopped off on islands, in coves or up estuaries to reach ports located at the back of the Breton coastline. The main Breton ports were located at the bottom of the estuaries, often dominated by castles from the 11th century onwards, such as in Dinan, Hennebont and Auray, or old cities such as Nantes, the main port of the principality. Other, rarer, fortresses were erected in the mouths of certain estuaries, on islands and coastal peninsulas, such as Concarneau, Saint-Malo, Le Conquet, Brest and Alet. These ports and castles have rarely been the subject of precise topographical studies or archaeological investigations. Many of them only appear in texts from the 11th, 12th and 13th centuries, but ancient archaeological discoveries show that certain castral agglomerations may have succeeded ancient vici. There are few real harbours on the coastline itself, but more harbours and coves used as shelters for ships engaged in coastal navigation and sometimes faced with unfavourable natural conditions. If the number of castles appears to be much less than that of the ports and their defences sometimes seem derisory, this is perhaps without counting on an inventory that remains to be carried out and a chronology that deserves to be revised, as the reoccupation of defensive sites seems to be confirmed from protohistory to the Second World War, with medieval remains that are most often hidden.

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