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Pensée, dénomination extrinsèque et changement chez Averroès

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2016. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : L’article examine la lecture qu’Averroès propose de la fin de Physique VII, 3 d’Aristote, où ce dernier établit qu’il n’y a pas d’altération dans la partie intellectuelle de l’âme, du fait que « ce qui possède la science appartient éminemment aux relatifs ». Dans ce cadre, on montre : premièrement, que la pensée de l’homme se comprend chez Averroès comme un acte composé, constitué d’un mouvement réel (dans le corps et l’âme sensitive) et de sa fin instantanée (dans l’intellect) ; deuxièmement, que l’averroïsme, à proprement parler, n’est pas cette philosophie dans laquelle « pensant » se prédiquerait de l’homme par dénomination extrinsèque et en vertu, seulement, d’un Cambridge change.Abrégé : This article examines Averroes’s reading of the end of Aristotle’s Physics VII, 3, where the Stagirite explains there’s no alteration in the intellectual part of the soul, since « that which knows is mostly said in the or relation ». In this context, we show : first, that human thought must be understood in Averroes as a composed act, made of a real mouvement (in the body and in the sensitive soul) and of its instantaneous end (in the intellect) ; second, that for Averroes, properly speaking, « thinking » is not said of human beings only by extrinsic denomination and in virtue of a Cambridge Change.Abrégé : Il presente articolo esamina la lettura che Averroè propone della fine di Phys. VII, 3, dove Aristotele afferma che non c’è nessun’alterazione nella parte intellettiva dell’anima, dal momento che « soprattutto ciò che possiede la scienza fa parte dei relativi ». In questo contesto, proveremo due conclusioni : prima di tutto, che l’intellezione umana è interpretata da Averroè come un atto composto, costituito da un movimento reale (nel corpo e nell’anima sensitiva) e di una fine istantanea (nell’intelletto) ; in secondo luogo, che l’averroismo, in senso proprio, non è la filosofia secondo laquale il predicato « pensante » si predicherebbe dell’uomo esclusivamente in virtù di una denominazione estrinseca e di un Cambridge change.
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L’article examine la lecture qu’Averroès propose de la fin de Physique VII, 3 d’Aristote, où ce dernier établit qu’il n’y a pas d’altération dans la partie intellectuelle de l’âme, du fait que « ce qui possède la science appartient éminemment aux relatifs ». Dans ce cadre, on montre : premièrement, que la pensée de l’homme se comprend chez Averroès comme un acte composé, constitué d’un mouvement réel (dans le corps et l’âme sensitive) et de sa fin instantanée (dans l’intellect) ; deuxièmement, que l’averroïsme, à proprement parler, n’est pas cette philosophie dans laquelle « pensant » se prédiquerait de l’homme par dénomination extrinsèque et en vertu, seulement, d’un Cambridge change.

This article examines Averroes’s reading of the end of Aristotle’s Physics VII, 3, where the Stagirite explains there’s no alteration in the intellectual part of the soul, since « that which knows is mostly said in the or relation ». In this context, we show : first, that human thought must be understood in Averroes as a composed act, made of a real mouvement (in the body and in the sensitive soul) and of its instantaneous end (in the intellect) ; second, that for Averroes, properly speaking, « thinking » is not said of human beings only by extrinsic denomination and in virtue of a Cambridge Change.

Il presente articolo esamina la lettura che Averroè propone della fine di Phys. VII, 3, dove Aristotele afferma che non c’è nessun’alterazione nella parte intellettiva dell’anima, dal momento che « soprattutto ciò che possiede la scienza fa parte dei relativi ». In questo contesto, proveremo due conclusioni : prima di tutto, che l’intellezione umana è interpretata da Averroè come un atto composto, costituito da un movimento reale (nel corpo e nell’anima sensitiva) e di una fine istantanea (nell’intelletto) ; in secondo luogo, che l’averroismo, in senso proprio, non è la filosofia secondo laquale il predicato « pensante » si predicherebbe dell’uomo esclusivamente in virtù di una denominazione estrinseca e di un Cambridge change.

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