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Tenir les noirs à l’œil. Hypothèse pour une « iconoirlogie »

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2019. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé :  Cet article propose une hypothèse de recherches à partir de travaux récents de l’auteur sur la race et du chantier ouvert de l’iconologie et des cultures visuelles à la fin du XVIIIe siècle, que l’on propose de réunir sous le nom « d’iconoirlogie ». Une fois que les esclaves sont devenus des égaux par la loi du 16 Pluviôse an II, ils ne peuvent plus être considérés comme Africains, car ils sont devenus français et égaux en droits à leurs compatriotes. Pour une partie de la population et de ses savants, cela n’est pas envisageable. De fait, avec le tournant de 1802 et le rétablissement de l’esclavage, une nouvelle stigmatisation de l’Autre va apparaître avec un ensemble de débats autour de la noirceur de la peau. Le XIXe siècle « invente » un nouveau Noir, et une nouvelle Noire pour mieux les rabaisser racialement.Abrégé : Keeping an Eye on the Blacks. Hypothesis for a « iconoirlogie »This study offers a new angle of research inspired by recent works of the author on the subject of race, and influenced by the rich field of studies in iconology and visual cultures at the end of the eigheenth century, approaches that could be united under the rubric of «  iconoirlogie ». Once slaves became equal with the law of 16 pluviose an II, they could no longer be considered simply as Africans, alone, for they were now Frenchmen, equal in the same rights as other Frenchmen. For the majority of the Metropolitan population and its intellectuals, however, this situation proved inconceivable. Indeed, after 1802 and the reestablishment of slavery, a new stigmatisation of the « Other » emerged, stirring debates concerning the darkness of the skin. The nineteenth century thus invented a « new » black man, a new black to more easily subjugate, racially.
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 Cet article propose une hypothèse de recherches à partir de travaux récents de l’auteur sur la race et du chantier ouvert de l’iconologie et des cultures visuelles à la fin du XVIIIe siècle, que l’on propose de réunir sous le nom « d’iconoirlogie ». Une fois que les esclaves sont devenus des égaux par la loi du 16 Pluviôse an II, ils ne peuvent plus être considérés comme Africains, car ils sont devenus français et égaux en droits à leurs compatriotes. Pour une partie de la population et de ses savants, cela n’est pas envisageable. De fait, avec le tournant de 1802 et le rétablissement de l’esclavage, une nouvelle stigmatisation de l’Autre va apparaître avec un ensemble de débats autour de la noirceur de la peau. Le XIXe siècle « invente » un nouveau Noir, et une nouvelle Noire pour mieux les rabaisser racialement.

Keeping an Eye on the Blacks. Hypothesis for a « iconoirlogie »This study offers a new angle of research inspired by recent works of the author on the subject of race, and influenced by the rich field of studies in iconology and visual cultures at the end of the eigheenth century, approaches that could be united under the rubric of «  iconoirlogie ». Once slaves became equal with the law of 16 pluviose an II, they could no longer be considered simply as Africans, alone, for they were now Frenchmen, equal in the same rights as other Frenchmen. For the majority of the Metropolitan population and its intellectuals, however, this situation proved inconceivable. Indeed, after 1802 and the reestablishment of slavery, a new stigmatisation of the « Other » emerged, stirring debates concerning the darkness of the skin. The nineteenth century thus invented a « new » black man, a new black to more easily subjugate, racially.

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