L'OAS à Alger en 1962
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Le Tribunal de l’ordre public jugea en Algérie des centaines de membres de l’Organisation Armée Secrète ( OAS ), entre le cessez-le-feu et l’indépendance, en 1962. De ses dossiers émergent deux grandes catégories d’acteurs de la violence de cette période : les jeunes et les anciens militaires. Les premiers s’engagèrent dans le terrorisme aveugle, les seconds dans les maquis, qui attirèrent aussi les militants d’extrême droite. Généralement nés en Algérie et entrés à l’OAS peu avant leur arrestation, ces hommes ont un profil caractéristique de ce contexte particulier, lorsque l’OAS devait recruter dans l’urgence pour éviter de disparaître, tandis que les événements poussaient les Français d’Algérie dans ses bras.
OAS in Alger, 1962: The actors of terrorist violence In 1962, between the ceasefire and independence in Algeria, thousands of members of the Organisation Armée Secrète ( OAS ) were brought before a special court named the ‘Tribunal de l’ordre public’. From its files emerge two types of men: young people and former soldiers. The former partook in terrorism touching civilian populations and the latter formed armed resistance movements with far right activists. These individuals were Algerian natives who most often had joined the OAS shortly before their arrest. They are characteristics of this period when the OAS had to enlist new recruits to survive and when the turn of events drove the French of Algeria to join its ranks as a last-ditch effort before independence.
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