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RésuméLe nouveau musée de l’Acropole est le dernier avatar d’un musée de site dont la première idée remonte à 1834. Dix fois plus grand que le précédent, c’est un bâtiment minimaliste de haute technologie, dont la transparence recherchée établit un rapport visuel avec les antiquités sur lesquelles il est établi et avec l’Acropole. Il en expose les découvertes sur trois plateaux non cloisonnés. Le premier, en pente, est le plus novateur : il présente des trouvailles faites dans les sanctuaires des pentes de l’Acropole jusqu’ici exposées au Musée national ou entreposées dans des réserves (sanctuaire de la Nymphe). Le deuxième est un plateau de 1 500 m2 consacré à la sculpture archaïque, qui trouve là un espace à sa mesure ; le troisième, qui reproduit les dimensions et l’orientation du Parthénon, présente en originaux et en moulages tout le décor sculpté du Parthénon ; il pose donc en des termes nouveaux, plus favorables à la Grèce, la question du retour des « marbres Elgin ». Somme toute, en dépit de quelques insuffisances corrigibles, ce musée original est une grande réussite, digne des œuvres exceptionnelles qu’il abrite.

The new Acropolis Museum is the last avatar of a site museum whose conception was already formulated in 1834. Ten times bigger than the former museum, it is a minimalist, “hightech” building, whose sophisticated transparency establishes a visual link with the ancient remains on which it is built and with the Acropolis itself, whose finds it exhibits on three open levels. The first is the most innovative: on its gentle incline are displayed some of the various materials found in the sanctuaries on the slopes of the Acropolis, which were kept until now either in the National Museum or in storerooms (Sanctuary of the Nymph). The second level, 1.500 m2 wide, is dedicated to the archaic sculptures, which find there at last the space they deserve. The third level reproduces the Parthenon’s size and orientation in order to display the architectural sculpture, either in originals or in casts, putting thus on new terms, more favourable to Greece, the problem of the “Elgin marbles”. On the whole, in spite of some inadequacies, this singular museum is an achievement worthy of the masterpieces it displays.