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Y a-t-il quelqu’un qui pense ?

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2024. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Deux tendances d’interprétation de la logique hégélienne se font face aujourd’hui. La première, dite « ontologique », lui accorde une portée référentielle. La seconde, dite « épistémologique », met l’accent sur sa dimension réflexive et se détourne de la référence au profit de l’auto-examen de la pensée. Si la première semble plus à même de garantir l’objectivité de la pensée logique, elle encourage l’adoption d’une « rhétorique de la passivité », peu à même d’expliquer le mouvement qui anime la logique. L’article propose de rendre compte de ce dernier en mettant en lumière le rôle central que Hegel fait jouer à la subjectivité. Apparaîtra alors que s’il y a, nécessairement, toujours quelqu’un qui pense, la pensée exige en même temps que ce quelqu’un puisse être n’importe qui.Abrégé : Two opposing trends are manifest in current interpretations of Hegelian logic. The first, designated as “ontological,” gives it referential purchase. The second, designated as “epistemological,” emphasizes the reflexive dimension of logical thought; it abandons the question of reference for the self-examination of thought. While the first approach seems more likely to guarantee the objectivity of logical thought, it encourages the adoption of a “rhetoric of passivity,” which seems ill-equipped to explain the movement that animates logic. The article therefore proposes to account for this movement by highlighting the central role that Hegel grants subjectivity in logical thought. It will then become clear that, while there is indeed always someone who is doing the thinking, thinking also requires that this someone could be anyone.
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Deux tendances d’interprétation de la logique hégélienne se font face aujourd’hui. La première, dite « ontologique », lui accorde une portée référentielle. La seconde, dite « épistémologique », met l’accent sur sa dimension réflexive et se détourne de la référence au profit de l’auto-examen de la pensée. Si la première semble plus à même de garantir l’objectivité de la pensée logique, elle encourage l’adoption d’une « rhétorique de la passivité », peu à même d’expliquer le mouvement qui anime la logique. L’article propose de rendre compte de ce dernier en mettant en lumière le rôle central que Hegel fait jouer à la subjectivité. Apparaîtra alors que s’il y a, nécessairement, toujours quelqu’un qui pense, la pensée exige en même temps que ce quelqu’un puisse être n’importe qui.

Two opposing trends are manifest in current interpretations of Hegelian logic. The first, designated as “ontological,” gives it referential purchase. The second, designated as “epistemological,” emphasizes the reflexive dimension of logical thought; it abandons the question of reference for the self-examination of thought. While the first approach seems more likely to guarantee the objectivity of logical thought, it encourages the adoption of a “rhetoric of passivity,” which seems ill-equipped to explain the movement that animates logic. The article therefore proposes to account for this movement by highlighting the central role that Hegel grants subjectivity in logical thought. It will then become clear that, while there is indeed always someone who is doing the thinking, thinking also requires that this someone could be anyone.

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