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Écologie et technologie : Redéfinir le progrès après Simondon

Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : Éditions Matériologiques, 2021. Ressources en ligne : Abrégé : Un constat s’impose : la civilisation hyper-technicienne qu’est l’Occident capitaliste mondialisé en vient aujourd’hui à se demander si l’écologie, nouvel impératif, et la technologie, nouvelle démesure, sont strictement compatibles dans l’optique d’une sauvegarde de la vie sur Terre. Une idéologie comme le transhumanisme, qui veut « augmenter » technologiquement l’humain pour le rendre capable d’affronter le pire plutôt que de protéger la biosphère terrestre des conséquences néfastes de nos désirs de puissance et de consommation, achève d’angoisser tous ceux qui s’inquiétaient déjà de la destruction accélérée des écosystèmes terrestres. L’idée de progrès humain, elle, s’est vue abandonnée en raison même des conséquences radicalement inhumaines du progrès technique tel qu’il fut mis en œuvre durant la Seconde Guerre mondiale. La « rationalisation technique » est devenue l’épouvantail au nom duquel rejeter l’idée de « Raison » et l’idéal du « Progrès » qui nous venaient des Lumières. Pourtant notre monde, tel qu’il est dominé par des motivations économiques et des désirs de confort et de consommation, reste soumis à une forme de rationalisation technique surproductive, sans doute moins radicalement inhumaine malgré les souffrances qu’elle génère, mais plus écologiquement ravageuse. La question est donc d’abord de savoir si, au lieu d’évacuer l’idée de progrès humain au profit de celles de « développement » et de « croissance », on ne devrait pas travailler à redéfinir le progrès humain pour donner réellement sa chance à l’impératif écologique dans son incontestable urgence. Or, cette question en entraîne une autre : avons-nous vraiment compris la réalité technologique, lorsque nous l’avons opposée à la fois à la culture et à la nature ? Ce livre, qui puise aux sources de la pensée de Gilbert Simondon (1924-1989), entend expliciter le lien entre ces deux questions, et nous réarmer ainsi conceptuellement pour nous rendre capables de dépasser certains faux débats contemporains, tel celui opposant le solutionnisme technologique et l’écologisme radical.
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Un constat s’impose : la civilisation hyper-technicienne qu’est l’Occident capitaliste mondialisé en vient aujourd’hui à se demander si l’écologie, nouvel impératif, et la technologie, nouvelle démesure, sont strictement compatibles dans l’optique d’une sauvegarde de la vie sur Terre. Une idéologie comme le transhumanisme, qui veut « augmenter » technologiquement l’humain pour le rendre capable d’affronter le pire plutôt que de protéger la biosphère terrestre des conséquences néfastes de nos désirs de puissance et de consommation, achève d’angoisser tous ceux qui s’inquiétaient déjà de la destruction accélérée des écosystèmes terrestres. L’idée de progrès humain, elle, s’est vue abandonnée en raison même des conséquences radicalement inhumaines du progrès technique tel qu’il fut mis en œuvre durant la Seconde Guerre mondiale. La « rationalisation technique » est devenue l’épouvantail au nom duquel rejeter l’idée de « Raison » et l’idéal du « Progrès » qui nous venaient des Lumières. Pourtant notre monde, tel qu’il est dominé par des motivations économiques et des désirs de confort et de consommation, reste soumis à une forme de rationalisation technique surproductive, sans doute moins radicalement inhumaine malgré les souffrances qu’elle génère, mais plus écologiquement ravageuse. La question est donc d’abord de savoir si, au lieu d’évacuer l’idée de progrès humain au profit de celles de « développement » et de « croissance », on ne devrait pas travailler à redéfinir le progrès humain pour donner réellement sa chance à l’impératif écologique dans son incontestable urgence. Or, cette question en entraîne une autre : avons-nous vraiment compris la réalité technologique, lorsque nous l’avons opposée à la fois à la culture et à la nature ? Ce livre, qui puise aux sources de la pensée de Gilbert Simondon (1924-1989), entend expliciter le lien entre ces deux questions, et nous réarmer ainsi conceptuellement pour nous rendre capables de dépasser certains faux débats contemporains, tel celui opposant le solutionnisme technologique et l’écologisme radical.

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