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La société guyanaise à l'épreuve des migrations 1965-2015 ['Mam Lam Fouck, Serge']

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteÉditeur : Ibis Rouge 2015Description : pType de contenu :
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ISBN :
  • 9782844509901
Sujet(s) :
Ressources en ligne : Abrégé : Au milieu des années 1960, l’ancienne colonie de la Guyane devenue l’un des départements de l’outre-mer français compte moins de 40 000 habitants. C’est le moment où s’engage le réagencement des rapports entre Amérindiens, Créoles et Bushinenge, au bout duquel la définition du peuple guyanais est modifiée. C’est dans ce contexte politique et culturel que surviennent des migrations de grandes ampleurs, qui en quelques décennies (1965-2015) portent la population de la Guyane à plus de 250 000 habitants. Au point que les « nés en Guyane » se retrouvent en nombre inférieur aux migrants. « Et ça n’a pas explosé ! », font remarquer nombre de témoins de ce bouleversement démographique et culturel. La manière de penser la vie du pays et son développement, observée au long cours de l’histoire de la Guyane, autorise la compréhension de l’agrégation à la société guyanaise de milliers d’hommes et de femmes venus des Amériques, de la Caraïbe, de France, de Chine ou du Laos. Des hommes et des femmes qui se posent de plus en plus à leur tour en Guyanais. Point d’angélisme dans cette étude des effets des migrations sur la société guyanaise. Elle n’ignore ni les peurs, ni les tensions entre groupes socioculturels, ni les violences ponctuelles, ni la misère sociale, provoquées par des migrations si culturellement diversifiées, si massives. Signe du poids de ces difficultés sociales dans la vie quotidienne, l’intervention régulière des forces de police pour procéder à l’expulsion de milliers de « personnes en situation irrégulière ». L’ouvrage met néanmoins en relief les facteurs qui contribuent à la construction de la nouvelle société guyanaise : la représentation du territoire comme espace à développer-peupler, l’admission de la pluriculturalité comme élément constitutif de l’identité du pays, et celle des migrants comme le potentiel de développement que le pays avait recherché sans succès durant les siècles de la colonisation française. Dans des conditions fort difficiles, la recomposition de sa population conduit la société guyanaise à rechercher des voies pour assurer la consolidation du lien social, au-delà d’une diversité culturelle que les récentes migrations ont accentuée.
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Au milieu des années 1960, l’ancienne colonie de la Guyane devenue l’un des départements de l’outre-mer français compte moins de 40 000 habitants. C’est le moment où s’engage le réagencement des rapports entre Amérindiens, Créoles et Bushinenge, au bout duquel la définition du peuple guyanais est modifiée. C’est dans ce contexte politique et culturel que surviennent des migrations de grandes ampleurs, qui en quelques décennies (1965-2015) portent la population de la Guyane à plus de 250 000 habitants. Au point que les « nés en Guyane » se retrouvent en nombre inférieur aux migrants. « Et ça n’a pas explosé ! », font remarquer nombre de témoins de ce bouleversement démographique et culturel. La manière de penser la vie du pays et son développement, observée au long cours de l’histoire de la Guyane, autorise la compréhension de l’agrégation à la société guyanaise de milliers d’hommes et de femmes venus des Amériques, de la Caraïbe, de France, de Chine ou du Laos. Des hommes et des femmes qui se posent de plus en plus à leur tour en Guyanais. Point d’angélisme dans cette étude des effets des migrations sur la société guyanaise. Elle n’ignore ni les peurs, ni les tensions entre groupes socioculturels, ni les violences ponctuelles, ni la misère sociale, provoquées par des migrations si culturellement diversifiées, si massives. Signe du poids de ces difficultés sociales dans la vie quotidienne, l’intervention régulière des forces de police pour procéder à l’expulsion de milliers de « personnes en situation irrégulière ». L’ouvrage met néanmoins en relief les facteurs qui contribuent à la construction de la nouvelle société guyanaise : la représentation du territoire comme espace à développer-peupler, l’admission de la pluriculturalité comme élément constitutif de l’identité du pays, et celle des migrants comme le potentiel de développement que le pays avait recherché sans succès durant les siècles de la colonisation française. Dans des conditions fort difficiles, la recomposition de sa population conduit la société guyanaise à rechercher des voies pour assurer la consolidation du lien social, au-delà d’une diversité culturelle que les récentes migrations ont accentuée.

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