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Traduire Marios Hakkas en français

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2020. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : L’œuvre du nouvelliste grec Marios Hakkas (1931-1972) n’a été que peu lue en français. Hormis dans les années quatre-vingt-dix, avec un choix de nouvelles traduites par une équipe réunie autour de M. Volkovitch, seul un nombre très restreint de textes ont pu donner lieu à un travail de traduction en français. M. Volkovitch, qui annonçait en 1992 avoir été le premier à avoir traduit Hakkas en français, ne déplore en 2013 qu’« une poignée de lecteurs, à peine plus que pour la poésie. Un bouquin bientôt pilonné ».La question de la réception se pose dès lors en France. Faut-il voir dans l’insuccès déploré par Volkovitch une réticence du public français à l’égard de la littérature grecque moderne ou d’un écrivain jugé « atypique » (Volkovitch) ? Ce qui se pose ici en réalité, au moins en partie, c’est la question de la traduction d’un texte écrit dans une langue complexe et bigarrée, en constant déséquilibre, n’échappant ni aux sociolectes d’une époque voire d’une localité donnée (Kaisariani, dans les années soixante), ni un jargon politique marqué historiquement ni, plus encore, aux jeux de mots réputés « intraduisibles ».Privilégiant le pourquoi sur le comment de la traduction (A. Pym), l’article fera le bilan critique des choix opérés par le principal traducteur du texte en français de M. Hakkas avant de s’interroger sur l’intérêt que peut présenter ce texte pour le traducteur et pour le lecteur francophone. La réponse apportée permettra, peut-être, d’ouvrir des pistes de réflexion pour le traducteur désireux que le texte hakkien trouve un écho auprès des lecteurs francophones.Abrégé : The work of the Greek short story writer Marios Hakkas (1931-1972) has not been much read in French. Except in the nineties, with a selection of short stories translated by a team around Michel Volkovitch, only a very limited number of texts could lead to a translation work in French. M. Volkovitch, who announced in 1992 that he was the first to translate Hakkas into French, deplores in 2013 only “a handful of readers, hardly more than for poetry. The book was soon destroyed”.From now on the question of the way readers react to Hakkas’short stories in France arises. Should we see Volkovitch’s lack of success as a reluctance of the French public towards modern Greek literature or a writer deemed “atypical” (Volkovitch)? What actually arises here, partly at least, is the question of how the text can be translated: this text is written indeed in a complex and varied language, constantly unsteady, eluding neither the sociolects of a time or even of a particular city (Kaisariani, in the sixties), nor a historically marked political jargon, nor, even more, wordplays deemed “untranslatable”.Giving a greater place to the why than to the how of translation (A. Pym), the article will assess the choices made by the main translator of M. Hakkas’short stories in French before questioning oneself about the interest that can present this text for the translator and for the French-speaking reader. The answer will allow, perhaps, to open avenues for reflection for the translator who wants the Hakkian text to resonate with French-speaking readers.
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L’œuvre du nouvelliste grec Marios Hakkas (1931-1972) n’a été que peu lue en français. Hormis dans les années quatre-vingt-dix, avec un choix de nouvelles traduites par une équipe réunie autour de M. Volkovitch, seul un nombre très restreint de textes ont pu donner lieu à un travail de traduction en français. M. Volkovitch, qui annonçait en 1992 avoir été le premier à avoir traduit Hakkas en français, ne déplore en 2013 qu’« une poignée de lecteurs, à peine plus que pour la poésie. Un bouquin bientôt pilonné ».La question de la réception se pose dès lors en France. Faut-il voir dans l’insuccès déploré par Volkovitch une réticence du public français à l’égard de la littérature grecque moderne ou d’un écrivain jugé « atypique » (Volkovitch) ? Ce qui se pose ici en réalité, au moins en partie, c’est la question de la traduction d’un texte écrit dans une langue complexe et bigarrée, en constant déséquilibre, n’échappant ni aux sociolectes d’une époque voire d’une localité donnée (Kaisariani, dans les années soixante), ni un jargon politique marqué historiquement ni, plus encore, aux jeux de mots réputés « intraduisibles ».Privilégiant le pourquoi sur le comment de la traduction (A. Pym), l’article fera le bilan critique des choix opérés par le principal traducteur du texte en français de M. Hakkas avant de s’interroger sur l’intérêt que peut présenter ce texte pour le traducteur et pour le lecteur francophone. La réponse apportée permettra, peut-être, d’ouvrir des pistes de réflexion pour le traducteur désireux que le texte hakkien trouve un écho auprès des lecteurs francophones.

The work of the Greek short story writer Marios Hakkas (1931-1972) has not been much read in French. Except in the nineties, with a selection of short stories translated by a team around Michel Volkovitch, only a very limited number of texts could lead to a translation work in French. M. Volkovitch, who announced in 1992 that he was the first to translate Hakkas into French, deplores in 2013 only “a handful of readers, hardly more than for poetry. The book was soon destroyed”.From now on the question of the way readers react to Hakkas’short stories in France arises. Should we see Volkovitch’s lack of success as a reluctance of the French public towards modern Greek literature or a writer deemed “atypical” (Volkovitch)? What actually arises here, partly at least, is the question of how the text can be translated: this text is written indeed in a complex and varied language, constantly unsteady, eluding neither the sociolects of a time or even of a particular city (Kaisariani, in the sixties), nor a historically marked political jargon, nor, even more, wordplays deemed “untranslatable”.Giving a greater place to the why than to the how of translation (A. Pym), the article will assess the choices made by the main translator of M. Hakkas’short stories in French before questioning oneself about the interest that can present this text for the translator and for the French-speaking reader. The answer will allow, perhaps, to open avenues for reflection for the translator who wants the Hakkian text to resonate with French-speaking readers.

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