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Around Again : nostalgie dans la musique populaire

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2022. Ressources en ligne : Abrégé : La nostalgie est devenue un leitmotiv de la critique musicale, d’autant plus depuis les médiations de Simon Reynolds (avec Retromania) sur le crépuscule d’un certain modernisme populaire. Nous avons déjà publié une critique de ces réflexions (voir Audimat 5), qui cherchait à prendre de la distance avec l’analyse de la nostalgie comme symptôme d’une impuissance politique, pour nous inviter à mieux saisir la façon dont différents artistes font fonctionner la nostalgie de façon plus ou moins singulière. Reynolds lui-même a décrit comment le label Mordant Music travaillait la nostalgie de manière intéressante, tandis que Mark Fisher a écrit de belles pages sur les spectres qui hantent les morceaux de Burial. S’il n’est pas si étonnant de trouver des mises en forme passionnantes de la nostalgie dans les musiques électroniques, dans la mesure où elles entretiennent une relation particulière avec l’idée de futur, on peut se demander ce qu’il en est pour le rock indé, le grunge ou la pop, a priori beaucoup plus attachés à l’urgence et à l’intensité du présent. C’est ce que fait dans l’article qui suit le musicologue américain Dan Dipiero, qui s’intéresse à la façon dont les années 1970, 1980 et 1990 s’incarnent toutes différemment dans la pop et le rock d’aujourd’hui. Il en profite pour poursuivre sa réflexion (voir Audimat 13) sur les effets esthétiques de l’expérience de la dette et la précarité dans laquelle elle entraîne une partie de la jeunesse américaine — la limite de ce texte étant qu’il généralise ainsi une expérience qui touche surtout la population en position de s’engager dans des études supérieures. À l’écoute de chouchous de la presse américaine comme Soccer Mommy ou beabadoobee, Dan Dipiero nous invite à faire la différence entre souvenirs et fantasmes, et nous révèle comment l’apparent consensus du revival années 1990 masque un conflit de génération majeur.
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La nostalgie est devenue un leitmotiv de la critique musicale, d’autant plus depuis les médiations de Simon Reynolds (avec Retromania) sur le crépuscule d’un certain modernisme populaire. Nous avons déjà publié une critique de ces réflexions (voir Audimat 5), qui cherchait à prendre de la distance avec l’analyse de la nostalgie comme symptôme d’une impuissance politique, pour nous inviter à mieux saisir la façon dont différents artistes font fonctionner la nostalgie de façon plus ou moins singulière. Reynolds lui-même a décrit comment le label Mordant Music travaillait la nostalgie de manière intéressante, tandis que Mark Fisher a écrit de belles pages sur les spectres qui hantent les morceaux de Burial. S’il n’est pas si étonnant de trouver des mises en forme passionnantes de la nostalgie dans les musiques électroniques, dans la mesure où elles entretiennent une relation particulière avec l’idée de futur, on peut se demander ce qu’il en est pour le rock indé, le grunge ou la pop, a priori beaucoup plus attachés à l’urgence et à l’intensité du présent. C’est ce que fait dans l’article qui suit le musicologue américain Dan Dipiero, qui s’intéresse à la façon dont les années 1970, 1980 et 1990 s’incarnent toutes différemment dans la pop et le rock d’aujourd’hui. Il en profite pour poursuivre sa réflexion (voir Audimat 13) sur les effets esthétiques de l’expérience de la dette et la précarité dans laquelle elle entraîne une partie de la jeunesse américaine — la limite de ce texte étant qu’il généralise ainsi une expérience qui touche surtout la population en position de s’engager dans des études supérieures. À l’écoute de chouchous de la presse américaine comme Soccer Mommy ou beabadoobee, Dan Dipiero nous invite à faire la différence entre souvenirs et fantasmes, et nous révèle comment l’apparent consensus du revival années 1990 masque un conflit de génération majeur.

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