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L'avortement en Argentine : politique, religion et droits humains

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2015. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : En 2010, l’Argentine a reconnu le mariage entre des personnes de même sexe et deux ans plus tard, elle a approuvé une loi d’identité de genre qui donne des droits aux transgenres sans les médicaliser. Ces nouvelles normes s’inscrivent dans un processus de démocratisation et d’élargissement de la citoyenneté qui cependant, ne s’est pas étendu à l’avortement. Malgré les revendications sociales et les actions militantes, l’avortement reste illégal, sauf quelques cas spécifiques et, dans la pratique, restrictifs. Cet article analyse le débat sur les propositions de légalisation en s’intéressant à trois acteurs : l’État, les militants religieux et le mouvement féministe, à partir d’une perspective historique sur la longue durée. Chaque interprétation de l’avortement comme limite pour le développement, comme crime contre l’humanité ou comme droit des femmes, relève de politiques nationales et internationales, de doctrines religieuses, des mémoires de la répression, de discours et pratiques féministes ainsi que de différentes formes d’appréhension et de mise en œuvre des droits humains.Abrégé : Abortion in Argentina : politics, religion and human rightsIn 2010, Argentina recognized same sex marriage, and two years later passed a Gender identity law that gave rights to transgender identities. These laws are part of a process of democratization and expansion of citizenship that has however not yet extended to abortion. Despite social demand and activist action, abortion is illegal apart from certain exceptions that are in practice very restrictive. This paper analyses the current debate over the legalization of abortion focusing on three actors : the state, religious activists, and the feminist movement, situating their interventions within a long-term historical perspective. Every interpretation of abortion – as a limit to development, a crime against humanity, or as a woman’s human right – refers to national and international population policies, religious doctrines, memories of repression, feminist discourses and practices, and different ways of understanding and enforcing human rights.
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En 2010, l’Argentine a reconnu le mariage entre des personnes de même sexe et deux ans plus tard, elle a approuvé une loi d’identité de genre qui donne des droits aux transgenres sans les médicaliser. Ces nouvelles normes s’inscrivent dans un processus de démocratisation et d’élargissement de la citoyenneté qui cependant, ne s’est pas étendu à l’avortement. Malgré les revendications sociales et les actions militantes, l’avortement reste illégal, sauf quelques cas spécifiques et, dans la pratique, restrictifs. Cet article analyse le débat sur les propositions de légalisation en s’intéressant à trois acteurs : l’État, les militants religieux et le mouvement féministe, à partir d’une perspective historique sur la longue durée. Chaque interprétation de l’avortement comme limite pour le développement, comme crime contre l’humanité ou comme droit des femmes, relève de politiques nationales et internationales, de doctrines religieuses, des mémoires de la répression, de discours et pratiques féministes ainsi que de différentes formes d’appréhension et de mise en œuvre des droits humains.

Abortion in Argentina : politics, religion and human rightsIn 2010, Argentina recognized same sex marriage, and two years later passed a Gender identity law that gave rights to transgender identities. These laws are part of a process of democratization and expansion of citizenship that has however not yet extended to abortion. Despite social demand and activist action, abortion is illegal apart from certain exceptions that are in practice very restrictive. This paper analyses the current debate over the legalization of abortion focusing on three actors : the state, religious activists, and the feminist movement, situating their interventions within a long-term historical perspective. Every interpretation of abortion – as a limit to development, a crime against humanity, or as a woman’s human right – refers to national and international population policies, religious doctrines, memories of repression, feminist discourses and practices, and different ways of understanding and enforcing human rights.

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