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RésuméCette étude se propose de montrer en quoi l’appartenance ou non à des écoles de zones d’éducation prioritaire (ZEP) ou le niveau de classe, peuvent influer sur l’auto-évaluation des élèves. 421 élèves de CE1 et CM1 de l’Académie d’Orléans-Tours ont été interrogés sur leurs niveaux respectifs d’auto-évaluation à propos de neufs traits : l’intelligence, le travail scolaire, la facilité à se faire des copains, à être apprécié des adultes, les activités manuelles ou créatives, le sport, le plaisir à lire, l’aisance à s’exprimer, et la beauté. Les résultats montrent que les élèves les plus jeunes et ceux appartenant à des écoles de ZEP ont les auto-évaluations les plus positives. Une analyse factorielle permet de mettre en évidence 2 facteurs traduisant l’un l’estime de Soi scolaire, l’autre l’estime relationnelle. L’estime scolaire est la moins élevée globalement sauf pour les élèves de CE1-écoles de ZEP. Ces résultats confirment l’importance du milieu scolaire sur la perception de soi des élèves et de ses effets éventuellement négatifs.

This study proposes to show in what belonging or not to schools in affirmative action zones (ZEP) or the class, may have an effect on the pupil’s self-evaluation. 421 pupils of CE1 and CM1 of the Orleans-Tours academic region, have been questioned on their respective levels of self-evaluation for nine traits: intelligence, school work, facility to make mates, to be appreciated by adults, manual or creative activities, sport, pleasure to read, to express oneself easily, and handsomeness. The results show that the youngest pupils and those belonging to ZEP schools have the most positive self-evaluations. A factorial analysis allows to reveal two factors expressing, one the school self-esteem, the other the relational esteem. The school esteem is, in the aggregate, the least high, except for the pupils of the CE1-ZEP schools. These results confirm the importance of the school milieu on the pupils’ self-perception and its effects possibly negative.