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RésuméL’épistémologie biocognitive de M. E. Martinez intègre la culture au couplage « organisme-environnement » qui est à la base du modèle de l’autopoïèse et de l’enaction de F. Varela. Ainsi, biologie, cognition et culture interagissent au sein d’un même champ bioinformationnel où se combinent des logiques linéaires (temporelles et causales) et fractales (atemporelles et morphologiques). Le présent article se propose d’enrichir cette modélisation triadique, 1o en y incorporant le concept de neurones miroirs, qui permet de démarquer plus précisément le soi du non soi ; 2o en faisant part de diverses observations (sur l’hypnose, la thérapie ACCES ou la sociologie de la traduction), qui en illustrent la pertinence et l’intérêt, tout en faisant ressortir certaines de ses implications au plan énergétique (physique comme psychique) ou structurel (modèle épistémologique).

Knowledge and consciousness through biocognitive couplingBiocognitive epistemology (M. Martinez) added culture to enaction and autopoïesis coupling organism and environment (Varela). Cognition, biology and culture interact within a bioinformational field where linear and fractal logics combine each other. The concept of mirror neurons has been added, leading to specific aspects for self versus non-self boundary. This approach meets several observations from different fields (hypnosis, ACCES therapy, translation and actor-network sociology), which point out some consequences for what concerns energy (physic as well as psychic) and structural (epistemological model).