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Les Réfugiés acadiens en France, 1758-1785 L'impossible réintégration ['Mouhot, Jean-François']

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteÉditeur : Éditions du Septentrion 2009Description : pType de contenu :
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  • 9782894485132
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Ressources en ligne : Abrégé : Le 10 mai 1785, le Bon Papa, modeste trois-mâts de 280 tonneaux, hissait les voiles à Paimboeuf, près de Nantes, et mettait le cap plein ouest. À son bord se trouvaient trente-six familles que l'armateur du voilier s'était engagé à amener à bon port. Le vaisseau, arrivé à destination après quatre-vingts jours de traversée, le 29 juillet 1785, n'était que le premier de sept navires qui transportèrent, à la même époque, près de 1600 Acadiens dans le Mississippi. Cette émigration est considérée par la communauté cajun en Louisiane comme l'un de ses moments fondateurs. Elle reste en revanche largement méconnue du public canadien et européen. Trente ans - presque jour pour jour - avant l'arrivé du Bon Papa à La Nouvelle-Orléans, sept ou huit fois plus d'Acadiens s'apprêtaient à embarquer dans des vaisseaux au départ de la Nouvelle-Écosse, à l'extrémité sud-est du Canada. Entre le 28 et le 31 juillet 1755, en effet, le gouverneur anglais de cette colonie, Charles Lawrence, en prélude à la guerre de Sept Ans, prenait la décision d'expulser tous les habitants d'origine française relevant de son territoire pour les disperser dans les Treize Colonies anglo-américaines. Joseph LeBlanc, alors âgé de vingt-cinq ans, originaire du bassin des Mines, fit partie de ceux qui furent transportés en Virginie, puis de cette colonie en Angleterre. Plusieurs autres proscrits de l'été 1755, ayant suivi des trajectoires parallèles à la sienne, se trouvaient à bord du même navire. Joseph LeBlanc et ses compagnons pensaient-ils aux circonstances de leur premier départ, trente ans auparavant, en s'éloignant des côtes bretonnes ? Pourquoi quittait-il la France ? Jean-François Mouhot a étudié l'histoire aux Universités de Besançon (France) et de Birmingham (Grande-Bretagne), à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et à l'Institut Universitaire Européen (Florence, Italie), où il a obtenu son doctorat sur Les Réfugiés acadiens en France (1758-1785) en 2006. Il a enseigné aux universités de Galway (Irlande), Lille (France) et Birmingham, où il est chargé de recherche et où il enseigne l'histoire environnementale.
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Le 10 mai 1785, le Bon Papa, modeste trois-mâts de 280 tonneaux, hissait les voiles à Paimboeuf, près de Nantes, et mettait le cap plein ouest. À son bord se trouvaient trente-six familles que l'armateur du voilier s'était engagé à amener à bon port. Le vaisseau, arrivé à destination après quatre-vingts jours de traversée, le 29 juillet 1785, n'était que le premier de sept navires qui transportèrent, à la même époque, près de 1600 Acadiens dans le Mississippi. Cette émigration est considérée par la communauté cajun en Louisiane comme l'un de ses moments fondateurs. Elle reste en revanche largement méconnue du public canadien et européen. Trente ans - presque jour pour jour - avant l'arrivé du Bon Papa à La Nouvelle-Orléans, sept ou huit fois plus d'Acadiens s'apprêtaient à embarquer dans des vaisseaux au départ de la Nouvelle-Écosse, à l'extrémité sud-est du Canada. Entre le 28 et le 31 juillet 1755, en effet, le gouverneur anglais de cette colonie, Charles Lawrence, en prélude à la guerre de Sept Ans, prenait la décision d'expulser tous les habitants d'origine française relevant de son territoire pour les disperser dans les Treize Colonies anglo-américaines. Joseph LeBlanc, alors âgé de vingt-cinq ans, originaire du bassin des Mines, fit partie de ceux qui furent transportés en Virginie, puis de cette colonie en Angleterre. Plusieurs autres proscrits de l'été 1755, ayant suivi des trajectoires parallèles à la sienne, se trouvaient à bord du même navire. Joseph LeBlanc et ses compagnons pensaient-ils aux circonstances de leur premier départ, trente ans auparavant, en s'éloignant des côtes bretonnes ? Pourquoi quittait-il la France ? Jean-François Mouhot a étudié l'histoire aux Universités de Besançon (France) et de Birmingham (Grande-Bretagne), à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et à l'Institut Universitaire Européen (Florence, Italie), où il a obtenu son doctorat sur Les Réfugiés acadiens en France (1758-1785) en 2006. Il a enseigné aux universités de Galway (Irlande), Lille (France) et Birmingham, où il est chargé de recherche et où il enseigne l'histoire environnementale.

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