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An Anthropology of primatology exceeds the Primate order : A feminist and queer critique

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2020. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Cet article cherche à répondre à la question posée par Lys Alcayna-Stevens : qu’est-ce qui permet de distinguer l’anthropologie de la primatologie des autres analyses critiques de cette discipline ? Il soutient qu’une anthropologie de la primatologie ne saurait se limiter aux seuls primates non-humains. Typique de l’ethnographie, les analyses ethnographiques en anthropologie de la primatologie dépendent de la sensibilité ou des sensibilités de l’anthropologue, de ce qui est important pour ses informateurs, de l’impact des conditions dans lesquelles les recherches sont conduites, et de la manière dont les informateurs « interpellent » l’anthropologue. Le travail de l’anthropologue de la primatologie n’est pas de répéter ce que ses informateurs disent, ni de dépendre entièrement des données biologiques, mais d’offrir une analyse empirique afin de produire une théorie sociale et culturelle. Cet article propose une interprétation « queer » et féministe de l’expérience ethnographique. Une anthropologie de la primatologie vue depuis cet angle rejette la vision holiste de la « four-fields anthropology » de Franz Boas. Au contraire, elle reconnaît son incapacité de connaître et de contrôler pleinement ses sujets d’étude, qu’ils soient humains ou non.Abrégé : This essay responds to Lys Alcayna-Steven’s question : What makes an anthropology of primatology distinct from other critical analyses of primatology ? This paper argues that an anthropology of primatology cannot be limited to the subject matter of nonhuman primates. Typical of ethnography, ethnographic analysis in an anthropology of primatology depends on the anthropologist’s sensitivities and sensibilities, what might be important to informants, what impacts the conditions under which anthropologists conduct research, and how informants engage anthropologists. The work of an anthropologist of primatology is not to repeat what informants express, nor is it to depend entirely on biological data, but to offer empirically grounded analysis that produces social and cultural theory. This paper offers a queer and feminist interpretation of ethnographic experiences. Such an anthropology of primatology rejects holism espoused by four-fields Boasian anthropology. Instead, it recognizes the inability to ever fully know or control one’s research subjects, whether human or otherwise.
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Cet article cherche à répondre à la question posée par Lys Alcayna-Stevens : qu’est-ce qui permet de distinguer l’anthropologie de la primatologie des autres analyses critiques de cette discipline ? Il soutient qu’une anthropologie de la primatologie ne saurait se limiter aux seuls primates non-humains. Typique de l’ethnographie, les analyses ethnographiques en anthropologie de la primatologie dépendent de la sensibilité ou des sensibilités de l’anthropologue, de ce qui est important pour ses informateurs, de l’impact des conditions dans lesquelles les recherches sont conduites, et de la manière dont les informateurs « interpellent » l’anthropologue. Le travail de l’anthropologue de la primatologie n’est pas de répéter ce que ses informateurs disent, ni de dépendre entièrement des données biologiques, mais d’offrir une analyse empirique afin de produire une théorie sociale et culturelle. Cet article propose une interprétation « queer » et féministe de l’expérience ethnographique. Une anthropologie de la primatologie vue depuis cet angle rejette la vision holiste de la « four-fields anthropology » de Franz Boas. Au contraire, elle reconnaît son incapacité de connaître et de contrôler pleinement ses sujets d’étude, qu’ils soient humains ou non.

This essay responds to Lys Alcayna-Steven’s question : What makes an anthropology of primatology distinct from other critical analyses of primatology ? This paper argues that an anthropology of primatology cannot be limited to the subject matter of nonhuman primates. Typical of ethnography, ethnographic analysis in an anthropology of primatology depends on the anthropologist’s sensitivities and sensibilities, what might be important to informants, what impacts the conditions under which anthropologists conduct research, and how informants engage anthropologists. The work of an anthropologist of primatology is not to repeat what informants express, nor is it to depend entirely on biological data, but to offer empirically grounded analysis that produces social and cultural theory. This paper offers a queer and feminist interpretation of ethnographic experiences. Such an anthropology of primatology rejects holism espoused by four-fields Boasian anthropology. Instead, it recognizes the inability to ever fully know or control one’s research subjects, whether human or otherwise.

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