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Le débat sur la normalisation comptable internationale remet à l’ordre du jour des principes majeurs en comptabilité (notamment en termes de régulation et de gouvernance), liés à la méthodologie comme à la perspective institutionnelle sous-jacente. Dans ce contexte, l’article analyse les normes en matière de valorisation des actifs non financiers (en particulier IFRS 36 et 38), visant à renouveler la distinction majeure entre approches statique ( fair value) et dynamique ( accruals). Deux logiques différentes sont alors proposées et discutées pour la notion d’actif, l’une fondée sur l’actualisation des flux futurs de trésorerie, l’autre sur la capitalisation comptable des dépenses effectives. Cette dernière, à préférer selon l’auteur, distingue l’approche comptable dynamique du référentiel financier usuel et de l’actualisation. Le rapport entre information comptable, et valeur financière et actionnariale est ainsi remis en question, et une réponse proprement comptable est tentée.

International Financial Reporting Standards (IFRS) provide intriguing and controversial issues for accounting theory. The article analyses rules for impairment test (IFRS 36) and intangibles (IFRS 38) from a theoretical viewpoint, renewing the old-fashioned distinction between static (market-based) and dynamic (process-based) accounting, that is fair value or accruals. It concludes that, concerned with non financial assets, the IASB rule for impairment is more closely related to accommodating « lower of cost or market value » than to advancing fair value revolution. Further developing the theoretical distinction, two different bases for notion of asset are discussed, either as (economic) actualization of future cash inflows or as (accrual) capitalization of actual cash outflows. As consequence, accrual accounting is contrasted both with fair value and actualization. Its informational content, indeed, may be complementary to financial market valuations, especially if equity interest calculation is provided on accrual basis.