Crise épidémiologique, crise de cohérence
Type de matériel :
TexteLangue : français Détails de publication : 2020.
Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : La pandémie de la covid 19 est l’occasion de s’interroger sur les systèmes adaptifs dont nous disposons pour traverser les crises. Selon la théorie polyvagale de Porges, qui est une façon de rendre compte des mécanismes neurophysiologiques de rapprochement et d’isolement social, nous avons d’autant plus besoin des autres que nous sommes soumis à des stress environnementaux liés à la présence de danger. Or les préconisations de distanciation et le confinement diminuent de façon drastique les possibilités de socialisation, et nous inondent d’injonctions qui génèrent la méfiance et la défiance vis à vis de l’autre. A la capacité naturelle de notre système nerveux à chercher du soutien dans la relation se substituent des attitudes défensives. Ce qui s’active alors, ce sont des réactions de survie face à un danger potentiellement mortel. Ces comportements, caractéristiques du règne animal (fight, flight, freeze1) sont désinhibés et prennent alors le pas sur le processus plus élaboré de recherche de sécurité par l’engagement social qui est commun à tous les mammifères. Comment retrouvons-nous alors une cohérence dans ces injonctions et impulsions contradictoires ?
76
La pandémie de la covid 19 est l’occasion de s’interroger sur les systèmes adaptifs dont nous disposons pour traverser les crises. Selon la théorie polyvagale de Porges, qui est une façon de rendre compte des mécanismes neurophysiologiques de rapprochement et d’isolement social, nous avons d’autant plus besoin des autres que nous sommes soumis à des stress environnementaux liés à la présence de danger. Or les préconisations de distanciation et le confinement diminuent de façon drastique les possibilités de socialisation, et nous inondent d’injonctions qui génèrent la méfiance et la défiance vis à vis de l’autre. A la capacité naturelle de notre système nerveux à chercher du soutien dans la relation se substituent des attitudes défensives. Ce qui s’active alors, ce sont des réactions de survie face à un danger potentiellement mortel. Ces comportements, caractéristiques du règne animal (fight, flight, freeze1) sont désinhibés et prennent alors le pas sur le processus plus élaboré de recherche de sécurité par l’engagement social qui est commun à tous les mammifères. Comment retrouvons-nous alors une cohérence dans ces injonctions et impulsions contradictoires ?




Réseaux sociaux