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De la guerrière à la citoyenne. Porter les armes pendant l'Ancien Régime et la Révolution française

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2004. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Alors que la guerre était associée au masculin, quelques femmes en France ont combattu au cours des guerres civiles des XVIe-XVIIe siècles ou ont servi dans les armées royales, qu’accompagnaient de plus de nombreuses civiles. Avec la Révolution française, le service dans la garde nationale et, moins directement, dans l’armée est lié à la citoyenneté. En réclamant le port des armes au sein de la garde nationale, des militantes révolutionnaires revendiquaient ainsi un des droits politiques du citoyen, ce qui provoqua un ferme refus. Mues par le désir de défendre la République et de partager avec les hommes la gloire de se battre pour elle, des citoyennes s’engagèrent par ailleurs individuellement dans les armées, où elles continuèrent à servir après le décret du 30 avril 1793 qui les en chassait. Les demandes d’armement des militantes et les réponses qui leur sont apportées, ainsi que les histoires, les propos des soldates et les réactions qu’elles ont suscitées permettent d’analyser l’association entre masculin, armes et citoyenneté et d’étudier les mécanismes de l’exclusion des femmes des armées.Abrégé : ‪Although war is considered a masculine activity, some French women fought in the civil wars of the 16th and 17th centuries or served in the royal armies, which many women accompanied as civilians. During the French Revolution, service within the National guard and, less directly, in the army was linked to citizenship. As a result, the militant revolutionary women who demanded the right to bear arms in the National guard were claiming one of the political rights of citizenship, and thus experienced a firm rejection of their demand. In their desire to defend the Republic and to share with men the glory of fighting for it, citoyennes enrolled individually in the army and continued to serve even after the decree of 30 April 1793 banned them from serving. Women’s requests to be armed, the responses these generated, as well as the stories, the remarks of women soldiers, and the reactions they inspired offer the means to analyze the relationship between masculinity, arms, and citizenship, as well as to study the mechanisms that excluded women from the army.‪
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Alors que la guerre était associée au masculin, quelques femmes en France ont combattu au cours des guerres civiles des XVIe-XVIIe siècles ou ont servi dans les armées royales, qu’accompagnaient de plus de nombreuses civiles. Avec la Révolution française, le service dans la garde nationale et, moins directement, dans l’armée est lié à la citoyenneté. En réclamant le port des armes au sein de la garde nationale, des militantes révolutionnaires revendiquaient ainsi un des droits politiques du citoyen, ce qui provoqua un ferme refus. Mues par le désir de défendre la République et de partager avec les hommes la gloire de se battre pour elle, des citoyennes s’engagèrent par ailleurs individuellement dans les armées, où elles continuèrent à servir après le décret du 30 avril 1793 qui les en chassait. Les demandes d’armement des militantes et les réponses qui leur sont apportées, ainsi que les histoires, les propos des soldates et les réactions qu’elles ont suscitées permettent d’analyser l’association entre masculin, armes et citoyenneté et d’étudier les mécanismes de l’exclusion des femmes des armées.

‪Although war is considered a masculine activity, some French women fought in the civil wars of the 16th and 17th centuries or served in the royal armies, which many women accompanied as civilians. During the French Revolution, service within the National guard and, less directly, in the army was linked to citizenship. As a result, the militant revolutionary women who demanded the right to bear arms in the National guard were claiming one of the political rights of citizenship, and thus experienced a firm rejection of their demand. In their desire to defend the Republic and to share with men the glory of fighting for it, citoyennes enrolled individually in the army and continued to serve even after the decree of 30 April 1793 banned them from serving. Women’s requests to be armed, the responses these generated, as well as the stories, the remarks of women soldiers, and the reactions they inspired offer the means to analyze the relationship between masculinity, arms, and citizenship, as well as to study the mechanisms that excluded women from the army.‪

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