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RésuméLa filiation qui relie entre elles les thérapies dites « à médiation corporelle » d’aujourd’hui et la psychanalyse est connue. Face à la dictature rampante de l’évaluation, ces pratiques psychocorporelles ont à mettre en œuvre, comme la plupart des dispositifs thérapeutiques, des procédures nouvelles destinées à rendre compte de leur pertinence. Ces procédures sont-elles condamnées à osciller sans cesse entre un « corporel » méthodologiquement rassurant, et un « psychique » insaisissable et ineffable ? Le cas particulier de la relaxation illustre ici les enjeux d’un tel embarras, suggérant que, dans le contexte actuel, la logique de l’intersubjectivité ait à s’imposer.

The relationship that interconnects present-day therapies said to be based on « corporal mediation » and psychoanalysis is known. Faced with the rampant dictatorship of evaluation, these psychocorporal practices need, like most therapeutic provisions, to implement new procedures aimed at proving their true relevance. Are these procedures condemned to constantly swing back and forth between a methodologically reassuring « corporal » and an intangible and ineffable « psychic » side ? The special case of relaxation here provides an illustration of the issues at stake with such a predicament, suggesting that, in the current context, the logic of intersubjectivity should prevail.