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Dans l’hypermodernité libérale structurée par les logiques de la perversion, l’identification et la nomination de celle-ci sont devenues radicalement problématiques. La perversion étant toujours perversion du discours engendrant des discours pervers aujourd’hui paradigmatiques dans le transsubjectif, c’est dans ses effets et comme processus mettant en œuvre des alliances inconscientes dans une psychopathologie des liens et les mutations du social qu’il est possible de l’identifier, de l’analyser et de la nommer sans tomber dans le piège d’une réification paranoïaque et stigmatisante du sujet pervers, ni renoncer au devoir éthique de dénoncer les œuvres de la pulsion de mort.

Today, Naming Perversion... In conservative hypermodernity, structured by the logic of perversion, identifying and naming perversion has become radically problematic. Perversion is always perversion of discourse, generating the perverse discourse now paradigmatic of the intersubjective. Therefore, it is through its effects and as a process implementing unconscious alliances in a psychopathology of linking and mutation of the social, that we can identify, analyze and name it. And this without falling into the trap of a paranoid, stigmatizing reification of the perverse subject, and without giving up the ethical obligation to denounce the workings of the death instinct.