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RésuméL’auteur questionne l’utilisation du concept d’identification projective en s’appuyant sur les textes de Melanie Klein et l’interprétation de Wilfried Bion. Cette modification théorique a des effets de repérage clinique dans les cures où le sujet porte dans son corps une charge qui incarne un trou noir non historicisé d’un de ses parents au moins. Ce phénomène d’identification projective à l’intérieur même du transgénérationnel se manifeste sous forme de réapparitions verbales au contenu énigmatique où l’analyste aura a redistribuer des bouts d’histoires pour chacun des protagonistes, là ou régnait la confusion des corps. À travers des situations cliniques, l’auteur montre comment ces dépôts non refoulés mais « retranchés » ne désignent pas uniquement un état psychotique mais tout autant des situations névrotiques.