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Une vision freudienne du jeu de l’acteur : Freud à l’écoute de l’art d’Yvette Guilbert

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2017. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : À travers la correspondance entre Freud et la célèbre « diseuse » Yvette Guilbert et à la lumière d’autres notations repérées çà et là dans l’œuvre freudienne, les auteurs mettent au jour les éléments permettant d’envisager une vision freudienne de l’art de l’acteur proche de celle qui sera développée par les théoriciens du théâtre au début du XXe siècle. Cette vision « moderne » du comédien pose au centre de la scène la « présence vivante » d’un artiste capable de créer, à travers la construction d’une illusion, un moment de vérité et d’authenticité. En reprenant les suites peu connues du « dialogue » entre Yvette Guilbert et Freud, les auteurs montrent l’évolution de leurs respectives intuitions concernant l’art de l’acteur. Si, grâce à Freud, la « diseuse » arrivera à repenser l’acteur « sous la forme «d’un hôtel meublé», dont le propriétaire tire profit de ses habitants », dans les lettres de Freud nous pouvons rencontrer la reconnaissance des effets que la magie de l’art d’Yvette est capable de provoquer chez lui : la possibilité de « redevenir jeune l’espace d’une heure » dans le pressentiment d’un temps « hors-temps dont l’instant fait date ».Abrégé : Through the correspondence between Freud and the famous “diseuse” Yvette Guilbert and in the light of other annotations uncovered here and there in Freud’s work, the authors reveal some elements allowing us to consider a Freudian view of the actor’s art close to the one developed by early twentieth century drama theorists. This “modern” vision of the actor puts at stage center the “living presence” of an artist able to create, through illusion, a moment of truth and authenticity. By returning to the little-known developments of the “dialogue” between Yvette Guilbert and Freud, the authors show the evolution of their own intuitions about the art of the actor. If, thanks to Freud, the “diseuse” comes to rethink the actor “in the shape of a ‘furnished hotel’, whose owner takes advantage of its inhabitants,” in Freud’s letters we can find the recognition of the effects that the magic of Yvette’s art is able to provoke in him: the opportunity to “be young again for one hour,” with the feeling of a time “outside of time, whose instant is a landmark”.
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À travers la correspondance entre Freud et la célèbre « diseuse » Yvette Guilbert et à la lumière d’autres notations repérées çà et là dans l’œuvre freudienne, les auteurs mettent au jour les éléments permettant d’envisager une vision freudienne de l’art de l’acteur proche de celle qui sera développée par les théoriciens du théâtre au début du XXe siècle. Cette vision « moderne » du comédien pose au centre de la scène la « présence vivante » d’un artiste capable de créer, à travers la construction d’une illusion, un moment de vérité et d’authenticité. En reprenant les suites peu connues du « dialogue » entre Yvette Guilbert et Freud, les auteurs montrent l’évolution de leurs respectives intuitions concernant l’art de l’acteur. Si, grâce à Freud, la « diseuse » arrivera à repenser l’acteur « sous la forme «d’un hôtel meublé», dont le propriétaire tire profit de ses habitants », dans les lettres de Freud nous pouvons rencontrer la reconnaissance des effets que la magie de l’art d’Yvette est capable de provoquer chez lui : la possibilité de « redevenir jeune l’espace d’une heure » dans le pressentiment d’un temps « hors-temps dont l’instant fait date ».

Through the correspondence between Freud and the famous “diseuse” Yvette Guilbert and in the light of other annotations uncovered here and there in Freud’s work, the authors reveal some elements allowing us to consider a Freudian view of the actor’s art close to the one developed by early twentieth century drama theorists. This “modern” vision of the actor puts at stage center the “living presence” of an artist able to create, through illusion, a moment of truth and authenticity. By returning to the little-known developments of the “dialogue” between Yvette Guilbert and Freud, the authors show the evolution of their own intuitions about the art of the actor. If, thanks to Freud, the “diseuse” comes to rethink the actor “in the shape of a ‘furnished hotel’, whose owner takes advantage of its inhabitants,” in Freud’s letters we can find the recognition of the effects that the magic of Yvette’s art is able to provoke in him: the opportunity to “be young again for one hour,” with the feeling of a time “outside of time, whose instant is a landmark”.

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