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RésuméLa figure fantasmatique de la mère se présente d’emblée comme scindée pour donner naissance à la fois à une Grande Mère rendant possible une origine et une « petite mère » – ainsi est appelée la sorcière russe Baba Yaga –, située dans un espace antérieur à toute orientation. La traversée de la maternité passe souvent par la confrontation avec ces deux figures. Impossible de devenir « lieu de l’Autre » sans traverser un passage où on a le sentiment de perdre pour soi-même l’habitacle qu’on devient pour l’autre. Le rapport au vêtement – tel qu’il s’entrevoit dans l’analyse de Michel Oliva sur le « je n’ai rien à me mettre » – peut témoigner de cette déroute féminine et du recours à une Grande Mère posée comme matrice de soi.