Le premier Jung. Prémisses d'une pensée
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La lecture des grands philosophes, en particulier celle de Kant, a répondu aux attentes et aux questionnements du jeune Jung et formé son esprit critique (limites de la connaissance, primat de la subjectivité, accent mis sur la pensée personnelle). Devenu psychiatre au Burghölzli de Zurich, Jung adhère aux thèses novatrices de Freud qui confirment et précisent sa découverte des complexes refoulés. Mais son expérience des contraires et sa reconnaissance empirique de la singularité de chaque cas lui font critiquer les généralisations freudiennes, concernant notamment la sexualité et le rêve. Il ne trouve alors d’appui que dans la pensée pragmatique de Théodore Flournoy, dont la méthode lui semble aussi rigoureuse que celle de Freud mais plus ouverte à l’inconnu.
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