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Parmi les structures de la psychose, l’autisme est la forme la plus extrême des rapports du sujet au corps, au langage et à la parole. À partir des repères que nous assurent les enseignements de la psychanalyse nous soutenons l’existence d’un sujet au-delà des impossibles qui sont venus marquer son histoire. En étudiant la singularité de l’autisme et du sujet autiste nous allons approcher des questions théoriques et cliniques de grande importance tout en témoignant de notre pratique avec des enfants de différentes origines et cultures ; puis nous allons ouvrir des perspectives de réflexion concernant le traitement de l’autisme tout en interrogeant la pertinence de l’autisme comme quatrième structure clinique telle que la posent certains auteurs.

Among the structures of psychosis, autism is the most extreme form of a subject’s relationships with body, language, and speech. Using the reference points provided by the teachings of psychoanalysis, I argue that a subject exists beyond the impossibilities that have come to mark his or her story. By studying the singularity of autism and the autistic subject, I will tackle major theoretical and clinical questions, as well as detailing my clinical practice with children from different backgrounds and cultures. I then open up new perspectives for reflection on the treatment of autism, as well as examining whether autism can be considered as a fourth clinical structure of psychosis, as some authors deem it to be.