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Ukraine 2005

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2006. Ressources en ligne : Abrégé : Forts des espoirs nés de la «révolution orange» de décembre 2004, les Ukrainiens attendaient des réformes tangibles, tant politiques qu’économiques. Mais ils furent en partie déçus. En effet, dès l’automne, sont apparues au grand jour les dissensions entre les leaders, les accusations mutuelles de corruption menant même au renvoi du gouvernement conduit par Ioulia Timochenko, en septembre 2005. Dès lors, la voie était ouverte à une vaste recomposition du paysage politique. Par ailleurs, la «guerre du gaz» avec la Russie, qui couvait depuis quelques mois, a éclaté fin 2005-début 2006, entraînant le limogeage du gouvernement Ekhanourov, sur fond là encore de désaccords internes, même si elle rappelait aussi la dépendance du pays à l’égard de la Russie. En un an, le président Iouchtchenko, élu sur un programme de rupture avec le système précédent, a connu quelques succès, en particulier dans le processus de démocratisation. Mais les élections législatives de mars 2006 pourraient changer la donne. Dans le domaine de la politique étrangère, le pays s’est fixé comme priorités l’intégration à l’Union européenne et à l’Otan, et espérait pouvoir adhérer à l’OMC d’ici la fin de l’année, échéance reportée, mais qui a permis l’adoption rapide de réformes nécessaires. Economiquement, la «révolution orange» a généré une attitude moins réformatrice qu’espéré, d’où un bilan contrasté et de fortes déconvenues. Si le gouvernement est parvenu à assurer la transparence dans des opérations de privatisation et à abroger les privilèges fiscaux les plus criants, tout en suivant les recettes d’une économie de marché ouverte, tous les objectifs n’ont pas été atteints et les performances macroéconomiques se sont révélées décevantes.Abrégé : Ukraine Facing a Wall Buoyant with hopes born of the «orange revolution» of December 2004, Ukrainians awaited tangible political and economic reforms. They were, however, partly disappointed. As early as autumn, dissensions between the leaders began to appear with mutual charges of corruption, going as far as the dismissal of the Ioulia Timochenko-led government in September 2005. This opened the door to a vast reshuffling in the political arena. In addition, the «gas war» with Russia, which had hovered on the horizon for a few months, broke out at the end of 2005-beginning 2006, resulting in the dismissal of the Ekhanourov government, again on the basis of internal dissensions, even if it also pointed to the country’s dependence on Russia. Within one year, president Yushchenko, elected on a programme of a clear break with the preceding system, had some success, in particular with the democratization process. The March 2006 legislative elections could change this. In foreign policy, the country’s priorities were EU and NATO integration, and it had hoped for WTO membership by the end of this year, which, although postponed, did make possible the rapid adoption of necessary reforms. Economically, the «orange revolution» was less reforming than hoped hence its mitigated results and a strong sense of disappointment. While the government managed to ensure transparency in privatization operations and to repeal the most flagrant special fiscal advantages while keeping with the precepts of an open market economy, not all objectives were met and macroeconomic performance has been disappointing.
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Forts des espoirs nés de la «révolution orange» de décembre 2004, les Ukrainiens attendaient des réformes tangibles, tant politiques qu’économiques. Mais ils furent en partie déçus. En effet, dès l’automne, sont apparues au grand jour les dissensions entre les leaders, les accusations mutuelles de corruption menant même au renvoi du gouvernement conduit par Ioulia Timochenko, en septembre 2005. Dès lors, la voie était ouverte à une vaste recomposition du paysage politique. Par ailleurs, la «guerre du gaz» avec la Russie, qui couvait depuis quelques mois, a éclaté fin 2005-début 2006, entraînant le limogeage du gouvernement Ekhanourov, sur fond là encore de désaccords internes, même si elle rappelait aussi la dépendance du pays à l’égard de la Russie. En un an, le président Iouchtchenko, élu sur un programme de rupture avec le système précédent, a connu quelques succès, en particulier dans le processus de démocratisation. Mais les élections législatives de mars 2006 pourraient changer la donne. Dans le domaine de la politique étrangère, le pays s’est fixé comme priorités l’intégration à l’Union européenne et à l’Otan, et espérait pouvoir adhérer à l’OMC d’ici la fin de l’année, échéance reportée, mais qui a permis l’adoption rapide de réformes nécessaires. Economiquement, la «révolution orange» a généré une attitude moins réformatrice qu’espéré, d’où un bilan contrasté et de fortes déconvenues. Si le gouvernement est parvenu à assurer la transparence dans des opérations de privatisation et à abroger les privilèges fiscaux les plus criants, tout en suivant les recettes d’une économie de marché ouverte, tous les objectifs n’ont pas été atteints et les performances macroéconomiques se sont révélées décevantes.

Ukraine Facing a Wall Buoyant with hopes born of the «orange revolution» of December 2004, Ukrainians awaited tangible political and economic reforms. They were, however, partly disappointed. As early as autumn, dissensions between the leaders began to appear with mutual charges of corruption, going as far as the dismissal of the Ioulia Timochenko-led government in September 2005. This opened the door to a vast reshuffling in the political arena. In addition, the «gas war» with Russia, which had hovered on the horizon for a few months, broke out at the end of 2005-beginning 2006, resulting in the dismissal of the Ekhanourov government, again on the basis of internal dissensions, even if it also pointed to the country’s dependence on Russia. Within one year, president Yushchenko, elected on a programme of a clear break with the preceding system, had some success, in particular with the democratization process. The March 2006 legislative elections could change this. In foreign policy, the country’s priorities were EU and NATO integration, and it had hoped for WTO membership by the end of this year, which, although postponed, did make possible the rapid adoption of necessary reforms. Economically, the «orange revolution» was less reforming than hoped hence its mitigated results and a strong sense of disappointment. While the government managed to ensure transparency in privatization operations and to repeal the most flagrant special fiscal advantages while keeping with the precepts of an open market economy, not all objectives were met and macroeconomic performance has been disappointing.

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