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L’auteur, psychologue clinicienne et thérapeute familiale psychanalytique, a placé son travail sous le signe du lien et de l’intersubjectivité. Illustré par le récit d’une psychothérapie de couple, l’article vise à décrire, à l’aide de concepts propres à la psychanalyse des liens, comment le rire et l’humour, quand ils surgissent de manière inattendue dans l’espace transférentiel pluri-subjectif, permettent de déliter les éléments les plus mortifères, encryptés dans les liens opératoires et la dépressivité. Ils restaurent la capacité de rêver et se mettent alors au service des pulsions de vie.

The author, a clinical psychologist and family psychotherapist, has placed her work under the sign of bonds and intersubjectivity. The article is illustrated by the story of a couple undergoing psychotherapy and seeks to describe, with the help of concepts specific to the psychoanalysis of bonds, how laughter and humour, when they arise unexpectedly in the multi-subjective transference space, allow the most deadly elements encrypted in operative links and depressiveness to be unravelled. They restore the ability to dream and then begin serving life instincts.