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Les auteurs ont étudié les médiations réalisées dans le cadre d’une association, durant une année, en dirigeant leur recherche sur les attentes des parents séparés, et les motifs et conditions de mise en place de la médiation. La moitié de ces médiations sont imposées par le juge aux Affaires familiales, mais cependant ce n’est pas le fait qu’elle soit ordonnée ou le choix volontaire d’une médiation qui permettent la réussite de ce processus, mais bien l’adhésion des personnes qui viennent. Une partie de ces médiations ont été consacrées à la question de la résidence alternée. L’enjeu central du partage de la vie de l’enfant justifie souvent – pour les juges comme pour les parties – l’utilisation de ce processus dont le résultat ne se compte pas en nombre d’accords conclus mais en possibilité de débloquer les situations. La médiation permet d’ajuster les attentes, et non des motifs « judiciarisés », et de les travailler – de faire en quelque sorte des compromis « sur mesure ».