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Ach Glück de Monika Maron. Genre et vieillissement à travers l’étude de l’espace

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2022. Ressources en ligne : Abrégé : Dans le roman Ach Glück l’écrivaine Monika Maron pose la question de la place à laquelle peut prétendre Johanna, le personnage féminin, face à un monde figé et monotone qu’elle éprouve à un âge avancé.L’analyse de cette œuvre à travers le prisme de la spatialité permet de mettre en évidence le potentiel d’action que recèle le motif de la vieillesse chez Monika Maron. Celui-ci se révèle à travers les catégories d’analyse que sont le genre et l’âge. L’analyse démontre en effet que la romancière dénonce les structures patriarcales qui encadrent l’existence des individus à l’aube de leurs vieux jours à Berlin après la Réunification. Par ailleurs, Maron confère au thème du voyage la fonction d’un espace intermédiaire qui est lui-même traversé par une dynamique contribuant à faire vaciller les fondements de la vie de d’épouse et de mère que menait jusqu’alors Johanna. Or, cette mobilité se révèle être productive à un autre niveau. De fait, elle correspond également à un principe poétologique porté par des femmes artistes qui sont autant de figures tutélaires figurant la vieillesse et incarnant la quête d’un lieu où peut se déployer et s’affirmer la création féminine.Abrégé : In the novel Ach Glück, the author Monika Maron raises the issue concerning the place that the female character, Johanna, can claim in a deadlocked and monotonous world. This character experiences the world as a woman who is advanced in years.By analysing Maron’s novel through the prism of spatiality, the potential for action of the motif “old age” becomes apparent. This is revealed through the analytical categories of gender and age. The analysis shows that Maron denounces the patriarchal structures that frame the existence of individuals in their old age in post-reunified Berlin. Furthermore, Maron gives the theme of travel the function of an intermediate space, which is itself traversed by a dynamic that contributes to shaking the foundations of Johanna’s previous life as a wife and mother. However, this mobility turns out to be productive on another level. In fact, it also corresponds to a poetic principle symbolized by women artists who are mentor figures representing old age and embodying the quest for a place where female creation can unfold and assert itself.Abrégé : Im Roman Ach Glück (2007) stellt die Schriftstellerin Monika Maron die Frage nach dem Platz, den die Protagonistin Johanna – eine Frau in fortgeschrittenen Alter - in einer erstarrten und eintönigen Welt einnehmen darf. Die Untersuchung dieses Werks aus der Perspektive der ihr zugrundeliegenden Raumvorstellung heraus bringt das Handlungspotential zur Geltung, das dem Motiv des Alterns bei Monika Maron innewohnt. Dieses tritt anhand von Analysekategorien wie Gender und Alter zu Tage.Durch die Analyse wird nahegelegt, dass die Autorin patriarchale Strukturen aufdeckt, welche das Dasein der Individuen in einem reifen Alter in Berlin nach der Wiedervereinigung prägen.Maron schreibt auβerdem dem Thema der Reise die Funktion eines Zwischenraums zu, welcher selbst durch eine Dynamik durchzogen wird. Diese trägt dazu bei, die Fundamente des von Johanna bisher geführten Lebens als Ehefrau und Mutter zu erschüttern. Eine solche Mobilität erweist sich wiederum als produktiv auf einer weiteren Ebene. Es lässt sich darin nämlich auch ein poetologisches Prinzip ausmachen, welches von Künstlerinnen heraufbeschworen wird. Diese erscheinen als greise Identifikationsfiguren, welche die Suche nach einem Ort verkörpern, an dem weibliche Produktion sich entfalten und behaupten kann.
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Dans le roman Ach Glück l’écrivaine Monika Maron pose la question de la place à laquelle peut prétendre Johanna, le personnage féminin, face à un monde figé et monotone qu’elle éprouve à un âge avancé.L’analyse de cette œuvre à travers le prisme de la spatialité permet de mettre en évidence le potentiel d’action que recèle le motif de la vieillesse chez Monika Maron. Celui-ci se révèle à travers les catégories d’analyse que sont le genre et l’âge. L’analyse démontre en effet que la romancière dénonce les structures patriarcales qui encadrent l’existence des individus à l’aube de leurs vieux jours à Berlin après la Réunification. Par ailleurs, Maron confère au thème du voyage la fonction d’un espace intermédiaire qui est lui-même traversé par une dynamique contribuant à faire vaciller les fondements de la vie de d’épouse et de mère que menait jusqu’alors Johanna. Or, cette mobilité se révèle être productive à un autre niveau. De fait, elle correspond également à un principe poétologique porté par des femmes artistes qui sont autant de figures tutélaires figurant la vieillesse et incarnant la quête d’un lieu où peut se déployer et s’affirmer la création féminine.

In the novel Ach Glück, the author Monika Maron raises the issue concerning the place that the female character, Johanna, can claim in a deadlocked and monotonous world. This character experiences the world as a woman who is advanced in years.By analysing Maron’s novel through the prism of spatiality, the potential for action of the motif “old age” becomes apparent. This is revealed through the analytical categories of gender and age. The analysis shows that Maron denounces the patriarchal structures that frame the existence of individuals in their old age in post-reunified Berlin. Furthermore, Maron gives the theme of travel the function of an intermediate space, which is itself traversed by a dynamic that contributes to shaking the foundations of Johanna’s previous life as a wife and mother. However, this mobility turns out to be productive on another level. In fact, it also corresponds to a poetic principle symbolized by women artists who are mentor figures representing old age and embodying the quest for a place where female creation can unfold and assert itself.

Im Roman Ach Glück (2007) stellt die Schriftstellerin Monika Maron die Frage nach dem Platz, den die Protagonistin Johanna – eine Frau in fortgeschrittenen Alter - in einer erstarrten und eintönigen Welt einnehmen darf. Die Untersuchung dieses Werks aus der Perspektive der ihr zugrundeliegenden Raumvorstellung heraus bringt das Handlungspotential zur Geltung, das dem Motiv des Alterns bei Monika Maron innewohnt. Dieses tritt anhand von Analysekategorien wie Gender und Alter zu Tage.Durch die Analyse wird nahegelegt, dass die Autorin patriarchale Strukturen aufdeckt, welche das Dasein der Individuen in einem reifen Alter in Berlin nach der Wiedervereinigung prägen.Maron schreibt auβerdem dem Thema der Reise die Funktion eines Zwischenraums zu, welcher selbst durch eine Dynamik durchzogen wird. Diese trägt dazu bei, die Fundamente des von Johanna bisher geführten Lebens als Ehefrau und Mutter zu erschüttern. Eine solche Mobilität erweist sich wiederum als produktiv auf einer weiteren Ebene. Es lässt sich darin nämlich auch ein poetologisches Prinzip ausmachen, welches von Künstlerinnen heraufbeschworen wird. Diese erscheinen als greise Identifikationsfiguren, welche die Suche nach einem Ort verkörpern, an dem weibliche Produktion sich entfalten und behaupten kann.

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