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Pendant la période du premier confinement, huit professionnel.le.s de l’éducation de Saint-Étienne et du Chambon-Feugerolles (Loire) se rencontrent par téléphone pour échanger sur la situation inédite qu’ils et elles vivent. Responsable d’une association de pédagogie sociale, salariée d’une collectivité territoriale et d’un centre social, enseignants engagés dans le mouvement Icem-pédagogie Freinet 1, ce qui les réunit dans ce groupe informel, c’est leur travail auprès de familles de quartiers prioritaires. Ils et elles ont la conviction que l’éducation est l’affaire de tous et que la « continuité pédagogique » n’a de sens que si elle est pensée en « continuité éducative ». Catherine Hurtig-Delattre, enseignante et formatrice, a participé à ces échanges et s’en fait l’écho.