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L’auteur, psychologue et inscrit à l’Institut de psychanalyse de Paris, où il suit sa formation, s’est engagé comme psychologue volontaire pour soutenir les soldats arméniens engagés sur le champ de bataille dans le Caucase pendant la guerre déclenchée par la République d’Azerbaïdjan. Il développe ici le récit d’une psychothérapie avec un soldat blessé puis transféré dans le centre de réhabilitation mentale de l’armée arménienne à Dilijan. Il s’appuie sur la théorie que Freud a développée après la fin de la première guerre mondiale, avec Ferenczi et d’autres, considérant que le psychotraumatisme de guerre est en lien avec une situation douloureuse et traumatique déjà vécue pendant l’enfance. Il travaillera avec le soldat à propos de successions d’associations puis de rêves survenant par rapport à la cicatrice récente et une autre ancienne datant de ses deux ans.

The author, psychologist and registered at the Institute of Psychoanalysis of Paris where he is taking his course, joined as a volunteer psychologist to support the Armenian soldiers engaged on the battlefield in the Caucasus during the war started by the Republic of Azerbaijan. Here he goes through the story of a psychotherapy with a soldier first wounded then transferred to the mental rehabilitation center of the Armenian army in Dilijan. From the theory Freud developed after the end of the First World War with Ferenczi and others, he considers the war psychotrauma to be linked to a painful and traumatic situation already experienced during childhood. He will work with the soldier on successions of associations then on dreams occurring after this recent scar and another one when he was two years old.