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La place que donne Jung à l’image au sein de sa théorie de la libido fait du rêve un instrument précieux pour l’analyste mais aussi difficile à manier, à moins de céder à une simplification à laquelle la complexité de la pensée jungienne incite très souvent. En contrepoint à ce que l’on appelle communément le cadre, et en écho à la première gravure du Rosaire des Philosophes qui inaugure la Psychologie du transfert, le rêve, entendu comme expression de l’instinct en perpétuel mouvement, pourra paradoxalement être envisagé comme un autre cadre, naturel, mouvant et virtuel à la fois, pouvant apporter les repères nécessaires au couple analyste-analysant dans ses pérégrinations.

The emphasis on images in Jungian libido theory makes the dream a valuable analytical tool, although it is difficult to handle without yielding to the simplification which can be so tempting, given the complexity of Jungian thought. In counterpoint to what is commonly called the setting, and in response to the first illustration from the Philosophers’ Rosary, which is the frontispiece for The Psychology of Transference, the dream, understood as an expression of instinct in perpetual motion, can paradoxically be considered as a separate, natural setting, simultaneously dynamic and virtual. It can provide insights that will be of great assistance to the wanderings of the analyst-analysand couple.