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In this article, we aim to examine the child’s feeling of security in the school environment, through our observation of relational issues in educational follow-up teams (équipes de suivi de scolarisation; ESS) and listening to the transference-countertransference processes at work for the clinician. This reflection is situated within the sociopolitical context of the latest reforms on the inclusion of students with disabilities, which highlight the notion of “need,” responding to a managerial logic in the financing of medico-social establishments. As a true meeting place between psychic care and the requirements of the school context, ESSs appear on the one hand as valuable areas of research for understanding the issues surrounding the vulnerable child in the construction of his/her secure base; and on the other hand as a useful space-time for the clinician, who then has the opportunity to become the voice of the child in his/her subjectivity.

Nous proposons de questionner le sentiment de sécurité de l’enfant en milieu scolaire, à travers l’observation des enjeux relationnels au sein des équipes de suivi de scolarisation (ESS) et l’écoute des processus transféro-contre-transférentiels à l’œuvre pour le clinicien. Cette réflexion s’inscrit dans le contexte socio-politique des dernières réformes sur l’inclusion des élèves en situation de handicap, mettant en exergue la notion de « besoin » répondant à une logique gestionnaire dans le financement des établissements médico-sociaux. Véritable lieu de rencontre entre le soin psychique et les exigences du contexte scolaire, les ESS apparaissent comme des terrains de recherche précieux pour comprendre les enjeux autour de l’enfant vulnérable dans la construction de sa base de sécurité ; en outre, cet espace-temps est utile au clinicien qui a alors l’occasion de se faire le porte-voix de l’enfant dans sa subjectivité.