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Si le jazz et la psychanalyse représentent sans conteste des événements culturels majeurs du xxe siècle – esthétique et épistémique –, il semblerait que des liens et des homologies plus subtils les unissent : un rapport particulier au savoir, à la vérité et à l’acte. Ce qui se vérifie dans leurs pratiques de l’improvisation pour l’une et de l’interprétation pour l’autre. Par ailleurs, davantage que des disciplines ou des genres dans leurs champs, ils promeuvent un « discours », un type de « lien social » fondé sur le langage. C’est cette hypothèse que le présent article s’attache à mettre au point.

If jazz and psychoanalysis are undoubtedly the major cultural events of the aesthetic and epistemic twentieth century, it would appear that some more subtle homologies and rapports between them exist. A special relationship with the knowledge, the truth and the act which can be find in their practices of improvisation for one and, for the other, of interpretation. In addition, more than other disciplines or styles in their fields, they seem promote a “discourse”, a form of “social bond” based on the language : assumption that this article seeks to demonstrate.