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Le Rapport sur les avancées et les apports des psychanalystes français dans le champ de la santé mentale, de la jeunesse et de la culture (2018) se présente comme une défense de la psychanalyse, à travers l’état des lieux des pratiques et des personnalités qui ont marqué son histoire en France. Il s’inscrit dans le contexte d’une critique du dsm par un collectif de psychiatres et de psychanalystes, et d’une montée en puissance de la conception néolibérale du soin dans tous les lieux qui ont affaire aux troubles psychiques. Mais à y regarder de plus près, sous couvert de défendre la profession des psychanalystes, ce rapport endosse imperceptiblement les références épistémologiques du camp adverse. Il cultive une ambivalence politique et une tiédeur théorique qui ne sauraient convenir pour une psychanalyse critique engagée dans la cité.