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La clinique auprès de jeunes enfants en situation de handicap montre qu’ils « parlent » indéniablement de leur handicap, mais ils le font de différentes façons, et il n’est pas toujours facile pour leur entourage de les entendre. En effet, les enfants ne parlent pas tant de leurs déficiences que de la manière dont ils subjectivent le handicap et de ce que ce handicap provoque chez l’autre. La famille au sens large (parents, grands-parents, frères et sœurs) peut constituer un espace essentiel d’expression pour l’enfant, à condition que la parole soit possible au sein du groupe familial. À partir de plusieurs vignettes cliniques, nous explorons ce qui peut favoriser ou entraver cette mise en circulation, et tentons de repérer les appuis que l’enfant peut trouver autour de lui pour parler de son handicap en famille.