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Rupture et transmission après le génocide des Tutsi au Rwanda : le besoin de tiers

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2020. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : À partir de son expérience auprès des survivants du génocide des Tutsi au Rwanda, l’auteur s’attache à montrer que les groupes ayant connu la violence extrême – génocide, meurtre de masse – sont confrontés à la question de la transmission et la nécessité de trouver des formes pour transmettre. Construire une représentation des événements requiert le recours à des structures et des personnes extérieures au groupe concerné, qui vont servir d’étayage, le temps nécessaire à la reconstruction des contenants groupaux détruits. On constate ainsi que tous les groupes violentés ont besoin d’un tiers garant exogène, pour sortir du silence et éviter l’enfermement mortifère auquel la commémoration des violences risque de les condamner.Abrégé : Based on her experiences with survivors of the Rwandan genocide, the author attempts to show that groups who have experienced extreme violence—such as genocide or mass murder—are confronted with the question of transmission and the need to find appropriate forms for this transmission. Constructing a representation of the events that took place requires the use of structures and people outside of the group concerned, who will act as support during the time needed to reconstruct the destroyed group containers. All groups who have experienced violence therefore need an exogenous third party, to escape the silence and avoid the deadly confinement to which the commemoration of violence might condemn them.
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À partir de son expérience auprès des survivants du génocide des Tutsi au Rwanda, l’auteur s’attache à montrer que les groupes ayant connu la violence extrême – génocide, meurtre de masse – sont confrontés à la question de la transmission et la nécessité de trouver des formes pour transmettre. Construire une représentation des événements requiert le recours à des structures et des personnes extérieures au groupe concerné, qui vont servir d’étayage, le temps nécessaire à la reconstruction des contenants groupaux détruits. On constate ainsi que tous les groupes violentés ont besoin d’un tiers garant exogène, pour sortir du silence et éviter l’enfermement mortifère auquel la commémoration des violences risque de les condamner.

Based on her experiences with survivors of the Rwandan genocide, the author attempts to show that groups who have experienced extreme violence—such as genocide or mass murder—are confronted with the question of transmission and the need to find appropriate forms for this transmission. Constructing a representation of the events that took place requires the use of structures and people outside of the group concerned, who will act as support during the time needed to reconstruct the destroyed group containers. All groups who have experienced violence therefore need an exogenous third party, to escape the silence and avoid the deadly confinement to which the commemoration of violence might condemn them.

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