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Se référant à son expérience personnelle et aux publications de quelques collègues, l’auteur envisage successivement les avantages de la cothérapie en cas de thérapie de couple : intervision sur le vif, élargissement de l’écoute, partage des tâches, maniement plus aisé des débordements transférentiels, dédoublement des styles d’intervention, abord plus aisé des clivages et de la différence des sexes, évocation plus rapide des transferts parentaux et possibilité de formation de stagiaires. Il envisage aussi les risques de conflit ou d’énamoration entre les thérapeutes et l’exigence de quelques qualités des cothérapeutes, entre autres : ouverture bienveillante à l’autre, aptitude au partage des pouvoirs, fonctions et savoirs, faible tendance à la rivalité, et tolérance à la (re)mise en question.

By referring to his personal experience and to the publications of several colleagues, the author examines the advantages of co-therapy in couples therapy: intervision on the spot, the expansion of listening, task-sharing, easier handling of transferential spillovers, the doubling of intervention styles, an easier approach to rifts and gender differences, faster evocation of parental transference, and the possibility of instructing trainees. He also considers the risks of conflict or infatuation between therapists, as well as the need for certain qualities in co-therapists, such as: a benevolent openness to the other, the ability to share powers, functions, and knowledge, a low tendency to rivalry, and a tolerance of questioning and challenging.