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Consentir à l’inceste : un oxymore

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2021. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Le consentement et le discernement seraient-ils dans l’inceste le gage qu’il n’y a pas de violence ? À lire la loi française telle qu’elle est et à entendre la défense de beaucoup de parents incestueux, la soumission du sujet incesté à leur entreprise serait la preuve d’une non-violence. Or, l’inceste est violence quelle que soit la façon dont les actes sexuels qui le réalisent sont commis parce que l’inceste ne se réduit pas à l’illégalisme de l’acte sexuel. Les cas cliniques et judiciaires dans lesquels l’allégation d’inceste consenti a été énoncée montrent que l’inceste n’est en fait jamais consenti pour ce qu’il est concrètement : un acte sexuel entre deux personnes interdites de mariage, mais qu’il est toujours une violence absolue dont la mentalisation ne vient que longtemps après. Ce que les victimes ont pu croire, même après révélation des actes, c’est que leur place d’enfant et la relation à celui qui les agresse passent par la confusion entre désir sexuel et désir de lien, la notion d’inceste étant indicible.Abrégé : Can consent and discernment in incest be construed as guaranteeing the absence of violence? A perusal of French law on the subject and listening to what many incestuous parents have to say in their own defence would imply that the submission of the victim of incest affords proof of non-violence. However, incest is a violent undertaking regardless of how the sexual acts involved were committed; incest cannot be reduced to the mere illegality of the sexual act.Those clinical and legal cases where the consensual nature of the transgression was argued show that incest is in fact never consensual for what it really is, that is a sexual act between two persons prohibited from marriage, but which still represents an absolute form of violence whose mentalisation only comes into play a long time after the event. What the victims may have believed, even after revealing the acts themselves, is that their place as children and the relationship to the abuser involves a confusion between sexual desire and desire for the bond, the notion of incest itself being unutterable.
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Le consentement et le discernement seraient-ils dans l’inceste le gage qu’il n’y a pas de violence ? À lire la loi française telle qu’elle est et à entendre la défense de beaucoup de parents incestueux, la soumission du sujet incesté à leur entreprise serait la preuve d’une non-violence. Or, l’inceste est violence quelle que soit la façon dont les actes sexuels qui le réalisent sont commis parce que l’inceste ne se réduit pas à l’illégalisme de l’acte sexuel. Les cas cliniques et judiciaires dans lesquels l’allégation d’inceste consenti a été énoncée montrent que l’inceste n’est en fait jamais consenti pour ce qu’il est concrètement : un acte sexuel entre deux personnes interdites de mariage, mais qu’il est toujours une violence absolue dont la mentalisation ne vient que longtemps après. Ce que les victimes ont pu croire, même après révélation des actes, c’est que leur place d’enfant et la relation à celui qui les agresse passent par la confusion entre désir sexuel et désir de lien, la notion d’inceste étant indicible.

Can consent and discernment in incest be construed as guaranteeing the absence of violence? A perusal of French law on the subject and listening to what many incestuous parents have to say in their own defence would imply that the submission of the victim of incest affords proof of non-violence. However, incest is a violent undertaking regardless of how the sexual acts involved were committed; incest cannot be reduced to the mere illegality of the sexual act.Those clinical and legal cases where the consensual nature of the transgression was argued show that incest is in fact never consensual for what it really is, that is a sexual act between two persons prohibited from marriage, but which still represents an absolute form of violence whose mentalisation only comes into play a long time after the event. What the victims may have believed, even after revealing the acts themselves, is that their place as children and the relationship to the abuser involves a confusion between sexual desire and desire for the bond, the notion of incest itself being unutterable.

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