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De la légende noire à l’assomption romantique. Le Cymbalum mundi entre XVIIe et XIXe siècles

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2019. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : De son interdiction (1538) jusqu’à sa redécouverte et sa réédition (1711), le Cymbalum mundi connaît une occultation presque totale. Au xviie siècle les « esprits forts » qui l’ont connu n’en ont pas perçu le caractère antichrétien (à la différence de Mersenne jugeant son auteur « un fripon d’une impiété achevée »). Au xviiie siècle la curiosité est vive mais l’incompréhension demeure. Ce n’est qu’au xixe, quand Éloi Johanneau s’avise de déchiffrer la dédicace de « Thomas Du Clevier à Pierre Tryocan » (Thomas incrédule à Pierre croyant), que le Cymbalum mundi prend une importance historique au titre de monument de la « libre pensée » mais aussi, grâce à Nodier, de chef d’œuvre littéraire conçu par un génie singulier.Abrégé : Banned in 1538, the Cymbalum mundi was almost completely forgotten until its rediscovery and republication in 1711. Those “esprits forts who came across it in the seventeenth century were unaware of its anti-Christian character (unlike Mersenne, who called its author “a rogue of the utmost impiety”). There was substantial curiosity about the work in the eighteenth century, but the same incomprehension remained. It was only in the nineteenth century, when Éloi Johanneau set out to decipher the dedication, “Thomas Du Clevier à Pierre Tryocan” (doubting Thomas to faithful Peter), that the Cymbalum mundi gained historical importance as a monument to “free thought” and, thanks to Nodier, as a literary masterpiece, the work of a singular genius.
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De son interdiction (1538) jusqu’à sa redécouverte et sa réédition (1711), le Cymbalum mundi connaît une occultation presque totale. Au xviie siècle les « esprits forts » qui l’ont connu n’en ont pas perçu le caractère antichrétien (à la différence de Mersenne jugeant son auteur « un fripon d’une impiété achevée »). Au xviiie siècle la curiosité est vive mais l’incompréhension demeure. Ce n’est qu’au xixe, quand Éloi Johanneau s’avise de déchiffrer la dédicace de « Thomas Du Clevier à Pierre Tryocan » (Thomas incrédule à Pierre croyant), que le Cymbalum mundi prend une importance historique au titre de monument de la « libre pensée » mais aussi, grâce à Nodier, de chef d’œuvre littéraire conçu par un génie singulier.

Banned in 1538, the Cymbalum mundi was almost completely forgotten until its rediscovery and republication in 1711. Those “esprits forts who came across it in the seventeenth century were unaware of its anti-Christian character (unlike Mersenne, who called its author “a rogue of the utmost impiety”). There was substantial curiosity about the work in the eighteenth century, but the same incomprehension remained. It was only in the nineteenth century, when Éloi Johanneau set out to decipher the dedication, “Thomas Du Clevier à Pierre Tryocan” (doubting Thomas to faithful Peter), that the Cymbalum mundi gained historical importance as a monument to “free thought” and, thanks to Nodier, as a literary masterpiece, the work of a singular genius.

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