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Au regard de son parcours qui oscille entre la « psy » et « le politique », l’auteur nous propose une exploration de l’interaction entre l’intime et le social au cœur de sa pratique de Gestalt-Thérapeute. En partant du constat que la théorie du champ « organisme-environnement » nous amène à ne pas dissocier les deux, il présente la relation patient-thérapeute se vivant et interagissant dans un cadre beaucoup plus large que l’unique relation intime à deux. Puis, à partir de cas cliniques, en s’appuyant sur ce postulat, il démontre comment, dans le champ vécu ainsi, cela le renvoie à la place qu’il accepte de donner aujourd’hui à l’inconnu dans l’accompagnement d’où tout peut émerger en assurant la sécurité du patient comme du cadre thérapeutique. Et que cela permet de vagabonder sur un chemin dont on ne connaît pas, ni l’un ni l’autre, la destination. Cet espace qui s’ouvre permet alors véritablement l’acceptation d’une co-errance propre à la posture du gestalt-thérapeute.